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 Κύριε ἐλέησον

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Keith BoltonThanatos
Keith Bolton
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Magie/Malédiction: Thread Magic
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Thanatos

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MessageSujet: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyLun 4 Avr - 11:44







Keith Bolton




Nom : Bolton

Prénom : Keith

Âge : 24 ans

Sexe : Masculin

Guilde (et poste souhaité) : Sky Stand, Elite officiellement (Bras droit de Sting officieusement)

Surnom : Thanatos
Κύριε ἐλέησον  449707deathnotemellobyrikamellod4xfomu>


Behind the screen

Un pseudo : Henri (vous devez déjà être au courant depuis le temps)

Un âge :20 ans

Comment tu nous as connu ? Bonne question

Le code du réglement ? Sky Stang ouais xd [Alabastidé]

Des commentaires ? Je suis de retour :nomad:

L'avatar que tu utilises ? M, Mello, Death Note


Magie(s) ou Malédiction


Thread Magic : Une magie basée sur des fils, l'utilisateur utilise des fils presque invisibles à l’œil nu pour se battre. Les fils sont extrêmement tranchants, ils peuvent couper une armure normale sans problème. Un mage confirmé pourra utiliser cette magie à des fins plus polyvalentes. En rassemblant ses fils il peut créer une armure pour amortir un coup ou même former une lance qu'il peut ensuite envoyer sur son adversaire.
Il peut aussi utiliser ses fils comme moyen de détection, repérant ses adversaires à distance s'il a au préalable préparé le terrain, dans le cas contraire, il lui est impossible d'avoir recours à cette technique..
Physique


Une seule chose compte à ses yeux. Son apparence. L'image qu'il renvoie aux autres est primordiale. Impossible d'envisager une seule seconde d'être mal coiffé ou de paraître négligé. Il a abandonné les cheveux mi-longs qu'il portait pendant son adolescence en les raccourcissant considérablement, évitant ainsi une perte de temps liée aux coiffures problématiques qu'une telle coupe pourrait provoquer.  Sa chevelure blonde renforce  ses yeux bleu-pâle. Parfois, ils peuvent se laisser confondre avec ses cheveux, donnant une légère impression d'avoir un iris tout aussi clair.

A l'image de sa coiffure, son corps n'échappe pas à son désir de paraître impeccable. Forgé par des années d'entraînement, qu'ils soient militaires ou purement physiques, ce dernier a pu gagner une masse de muscles assez importante, sans pour autant tomber dans l’excès.  Cette masse est renforcée par sa grande taille, lui donnant un caractère imposant. Mesurant 1,85, Keith aime sa taille, cette impression de surplomber les autres. On pourrait qualifier ça de plaisir personnel. Deux tatouages apparaissent sur son corps bien distinctement. Sa marque de guilde de couleur noire , au niveau de la nuque ne saute pas aux yeux contrairement aux deux autres. Le premier, en haut à droite de son torse, représente un loup, symbole de la maison Stark, maison liée par le sang à sa famille. Autre grande famille de la noblesse de Caelum. Le deuxième, couvre tout son dos, symbole de sa famille, les Bolton. Le tatouage en question représente un homme rouge en croix, écorché, descendant le long de sa nuque, formant une balafre sinistre. Keith porte fièrement ces deux symboles qui lui rappellent sans cesse d'où il vient. Et ce pour quoi il existe. Accomplir le travail de la maison Bolton, chose que nul autre n'accepterait.

En temps normal, Keith porte un manteau rouge, qu'il revêt au-dessus de ses épaules. Le portant comme une cape. Ce manteau est un souvenir de son passage à « L'inquisitio ». Un groupe spécial formé lors de sa jeunesse. Groupe dont il ne reste plus aucune trace aujourd'hui, seul perdure son manteau ainsi que leur insigne. Une croix d'argent avec une inscription « in morte veritas ».  Keith préfère toutefois retirer son manteau lors d'un éventuel affrontement, mettant ainsi en évidence une simple chemise blanche sans manche.

En plus de porter les tatouages de sa famille, Keith garde une autre marque sur son corps, souvenir bien plus douloureux qu'un quelconque tatouage. Une longue cicatrice, due à une brûlure, le marque à vie. Elle empiète sur le côté gauche de son visage avant de descendre tout au long de son torse. Même si cette brûlure a profondément changé son visage, il n'en demeure pas moins le même. C'est pour cette raison que son habitude à se montrer impeccable n'a pas changée. Il ne va pas abandonner sa fierté pour une vulgaire blessure. D'autant plus que c'est quelque chose que Keith ne renie pas. Il l'expose au grand jour, au moins celle présente sur le visage. Il est rare qu'il dévoile le tout. Il n'est pas question de la dissimuler avec un masque ou n'importe quel autre artifice, cette blessure fait partie intégrante de lui maintenant.

En mettant sa magie de côté, Keith garde toujours sur lui deux katanas. L'un de sa famille, confié par son père, qui fait partie des deux trésors de la maison Bolton. Et l'autre, reçu en récompense pour ses services en tant que membre de l'inquisitio. Le premier est un sabre à la lame en argent portant l’inscription de sa famille « Our Blades Are Sharp ». La garde du katana en forme sphérique comporte un trou, pour ainsi laisser couler le sang le long de la lame, évitant ainsi de salir le pommeau. Pommeau noir décoré par de petits traits d'or. Le fourreau quant à lui va de paire avec le pommeau, gardant la couleur noire. Le deuxième Katana est entièrement blanc, même la lame semble blanche comme neige. Elle porte sur elle la devise de L'inquisitio « In Morte Veritas ». Tout comme le sabre de sa famille, la garde est pourvue de plusieurs espaces. Toutefois aucune culture ne vient orner le pâle pommeau de ce sabre. A l'image de tout cet ensemble, le fourreau conserve l'absence de couleur qui caractérise cette arme. Excellent escrimeur, Keith n'hésite pas à se battre à l'arme blanche avant d'employer sa magie, il peut même combiner les deux, offrant un spectacle aussi funèbre qu'artistique.

Minos (Sabre des Bolton):

Rhadamanthe (Sabre de l'Inquisitio):



Psychologie




« υποκρισία » (Hypocrisie)




Le maître mot pour décrire Keith, son talent naturel pour le mensonge. Depuis son plus jeune âge, il est habitué à porter un masque souriant parmi les autres membres de la noblesse, ne dévoilant jamais son vrai visage ou même un quelconque sentiment. Il n'est honnête qu'avec ceux dont il a confiance par-dessus tout. Le reste du temps, il se contentera de sourire et de passer pour celui qu'il n'est pas. Un sourire reste un sourire, qu'il soit faux ou honnête. A partir du moment où il ne parvient plus à différencier son vrai sourire de son sourire automatique, alors il est en mesure de duper n'importe qui. Lui-même ne saurait faire la différence, a-t-il vraiment ressenti le besoin de sourire ? Probablement pas.

Il n'agit toutefois pas de la sorte pour tromper ou même induire en erreur les gens qui l'entourent, c'est plus une habitude qu'un réel moyen de cacher sa personnalité. Face aux autres, il sera un exemple de bienséance. Il ne laisse ni la rage ni la colère prendre le dessus. Il se montrera aimable face à n'importe qui. Ou presque. En effet, les membres du pacte écarlate ne rentrent pas dans cette catégorie, puisqu'il les considère comme des ennemis directs. Et face à des adversaires, il se montre impassible, sans pitié, arrachant chaque espoir qu'ils ont.

Θυμός (Colère)



Son masque, celui qu'il porte tous les jours, en chaque instant de sa vie. Ce masque sert à cacher sa véritable nature. Une haine profonde l'habite. Haine envers la faiblesse des hommes. Il se sent faible. Pour lui, l'humanité est vouée à disparaître. Néanmoins, au lieu d'abandonner tout espoir, il relâche cette haine sur les faibles qui ont le malheur de croiser sa route. La torture qu'il exerce sur eux, qu'elle soit physique ou morale, est un moyen d'alléger sa frustration. Ce sentiment de colère l'habite presque jour et nuit. Plus il torture, plus il ressent un besoin viscéral de laisser échapper toute cette rage qu'il accumule. Il rentre dans un cercle vicieux. La torture n'est pas seulement un moyen pour lui d'évacuer tout cela. C'est une drogue. Il ne peut pas s'en passer. Il DOIT torturer. Et plus le temps passe, plus les crises qu'il éprouve vis-à-vis de ce manque raccourcissent. D'autant plus que ses « crises » se manifestent de plus en plus violemment. Sa soif de sang est parfois irrépressible qu'il en vient à tuer la première personne qui a le malheur de croiser sa route lors de ces moments de perte de contrôle.

Ironiquement, cette phase de colère et de rage qu'il éprouve, est suivie par une période de doute. Il a souvent remis en question le manque qu'il ressentait au sujet de la torture. Il est loin d'être naïf, il a conscience de sa situation. S'il continue sur cette voie, il finira par perdre le contrôle un jour ou l'autre. Et cette idée lui déplaisait fortement. Il refuse de tomber aussi bas, suivre le chemin de la folie n'est guère une possibilité à ses yeux. Certes, il ne peut pas abandonner la torture, elle représente le fondement même de sa famille, un héritage que chaque membre emporte avec lui dans la tombe. Un fardeau que les Bolton doivent porter tout au long de leur vie. Il est donc hors de question pour lui d'envisager un seul instant d'abandonner un tel symbole. Pour le moment, il parvient à contrôler ses pulsions grâce à son cousin, maître de Sky Stand, un homme assez fort pour contenir sa rage sanguinaire. C'est pour cette raison qu'il cherche sans relâche à trouver des hommes et des femmes assez forts pour pouvoir l'arrêter le moment voulu.


μελλοντικός  (Futur) :




Il ne désire pas grand-chose dans la vie. Rien ne l'intéresse mis à part sa quête de mages puissants. Mages assez fort pour pouvoir apaiser sa soif de sang. Soif qui le ronge petit à petit de l'intérieur.?Néanmoins, il souhaite aussi autre chose, quelque chose de non négligeable à ses yeux. Un régicide. « Le roi est mort, vive le roi ». A ses yeux, le roi de Caelum, celui qui est à la tête de la capitale impériale, dirigeant le tout d'une main molle depuis son trône de fer, doit être remplacé. Il ne voit que deux familles pouvant être à la hauteur. Dans le meilleur des cas, il souhaiterait replacer à la tête du royaume des membres issus de sa propre lignée, les Bolton. Nul doute que sa famille pourra changer le pays. La mollesse du roi actuel a parmis le retour de Zeref, chose qui ne serait jamais arrivée sous la domination d'un roi fort, dirigeant son peuple d'une main de fer. A moindre mesure, les Stark pourraient aussi être digne du trône. Après tout, Keith avait un grand respect pour sa famille. Les liens du sang sont les plus importants à ses yeux. Sa famille et quelques rares camarades sont les seuls à être en mesure de le comprendre. En les excluant, Keith affichera le même masque qu'en société.

Les hommes sont faibles. Les forts dévorent ceux incapables de se défendre, c'est une loi primordiale de la nature. C'est une des raisons qui le pousse à admirer les dragons, créatures légendaires et majestueuses, symbole de la puissance à ses yeux. Seule la naïveté peut pousser les gens à croire le contraire. Keith l'a vu tout au long de sa vie. La faiblesse entraîne la mort. Il n'y a pas de place pour les idéalistes. La vie est la même pour tous, elle n'épargne pas au nom de la justice. Dans la vie, il n'y a pas de justice. La justice est une fiction créée par l'homme. « Rendre à chacun ce qui lui est dû ». Or, la vie n'a pas de compte à rendre, à personne. Keith recherche en permanence les combats, les affrontements, cherchant à s'améliorer par tous les moyens. Il refuse de finir écraser comme la plupart des hommes. Il veut vivre. Et pour cela, il est prêt à se battre jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que la vie reprenne ce qu'elle lui a donné. Jusqu'à ce que sa route croise celle d'un homme bien plus fort. « I don't wanna die so your gonna have to »


δεξιά  (Droit)



Keith n'a pas de rêve à proprement parler, de but dans la vie. Certes, il ne supporte pas le pacte écarlate, qu'il voit comme des lâches trop faibles pour combattre Zereph. Chaque membre du pacte lui donne des envies de meurtre et il ne raterait pas l'occasion d'en torturer un si ce dernier avait le malheur de tomber sous son joug. Toutefois, il ne voit pas la défaite de Zereph comme un but, mais plus comme un devoir. Ce doit être fait, point. Il ne s'est jamais posé la question, tout au long de sa vie. Pourquoi continuer d'avancer ? Il avance, c'est tout. Sans jamais dévier de sa route, sans vaciller, quelles que soient les peines, les malheurs ou les souffrances qui se sont mises sur son chemin. Il n'a jamais douté, pas même l'espace d'un instant. Peut-être cherche-t-il tout simplement une raison de vivre, ou alors il souhaite simplement rester en vie. Quoi qu'il en soit, Keith lui-même n'a pas de réponse à cette question. Il trouvera peut être quelque chose, lors de son voyage, après tout, il lui reste encore beaucoup de choses à découvrir, beaucoup à endurer et à faire endurer.


Οικογένεια (Famille)



La famille est la chose la plus importante à ses yeux. Au début, il éprouvait un certain respect pour le roi, avant qu'il ne comprenne la lâcheté de ce dernier. Maintenant, les seules personnes dignes de confiance sont les membres de sa famille encore en vie, notamment Lord Stark, son cousin et chef de Sky Stand. C'est l'une des raisons qui l'a poussé à rejoindre cette guilde. Par respect pour ce dernier, il essaye de se montrer le plus amical possible avec les membres de la guilde, mettant de côté ses a priori sur la faiblesse des hommes et son dégoût des faibles. S'il accepte de prendre sur lui pour la guilde, il n'agit pas de même avec les autres guildes de l'alliance, il préfère se montrer hypocrite au possible avec ces dernières. Ne leur montrant du respect que par égard au pacte qui lie leur alliance. Il a son propre avis sur les guildes de l'alliance Lumen, avis qu'il préfère garder pour lui en temps normal. Il voit Destiny Flares comme des fanatiques, ni plus ni moins. Qui Justifient leur aveuglement par leur prétendue vision de la justice. Golden Reign est pour lui la guilde qui demeure la plus mystérieuse, il se montre toutefois méfiant vis-à-vis de cette dernière, il ne laisserait pas un homme étranger prendre Caelum . Quant à Phoenix Ashes, il méprise profondément leur ancien maître, trop faible pour se faire respecter par ses membres, entraînant avec lui la chute de toute sa guilde. Il ne reste donc que poussière de cette guilde autrefois pourtant prestigieuse.


Histoire


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Rainer RyuukenShaytan's Hand
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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyVen 29 Avr - 11:53

Yo ! o/

Juste pour te rappeler que tu as normalement jusqu'au 4 mai pour terminer ta prez. Passé ce délai, elle sera archivée et tu perdras tes priorités. Il te faudra donc la finir pour que nous la sortions des archives.

Voilà ! Si tu as besoin d'un extra (et s'il est justifié), préviens-moi et on en discutera avec le staff. o:
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Keith BoltonThanatos
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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyMar 3 Mai - 11:13

Histoire.











Acte 1 : House of Bolton


Chapitre 1 : Genèse :

« Quand une fois on a accueilli le Mal chez soi, il ne demande plus qu'on lui fasse confiance. »
Franz Kafka



Une famille de nobles, les Bolton, une famille au service du roi de Caelum. Famille composant le royaume de Caelum, éligible au trône du roi et servant ce dernier quel qu'il soit. Une famille ayant un rôle, celui dont personne ne voulait. Un rôle que beaucoup ne souhaiteraient jamais avoir. L'obtention d'information, l'image qu'ils avaient auprès des nobles, mais tout cela n'était possible que grâce à la torture. L'héritage que se transmettent les membres de cette famille au cours des différentes générations. Le fardeau des Bolton. Les tortionnaires du roi. Le prix pour accéder au pouvoir. Ou plutôt, un fardeau. Fardeau qu'ils n'ont jamais renié et que chaque membre de cette famille a accompli sans broncher, torturant sans poser de questions, sans vaciller, torturant parce que tel était leur devoir. Il faut bien que quelqu'un s'occupe de cette triste tâche, voilà qui leur incombe. C'est un art qui se transmet de père en fils, aucun membre de la famille n'échappe à cette tradition, dès leur plus jeune âge, ils apprennent la voie de la douleur et de la souffrance, infliger des blessures aussi terribles que possibles, sans pour autant achever leur victime. Tous les moyens sont bons pour faire souffrir. Après tout, quand on exerce ce genre de travail, la morale n'entre plus en compte.

Keith n'a pas eu une enfance difficile, loin de là, il n'avait pas à se plaindre, sa famille était loin d'être pauvre. Il a les premières années de son enfance au côté de sa mère, avec qui il a appris toutes les règles de bienséance nécessaire à la vie en société, ou plutôt obligatoire au sein de la noblesse. C'est elle qui lui enseigna la lecture et l'écriture. Lorsqu'il ne subissait pas les reproches de sa mère concernant son manque d'application, il s'échappait voir son grand frère, Genesis. Ce dernier âgé de 5 ans de plus, s'exerçait déjà à divers entraînements physiques. Keith aimait s'entraîner avec lui, lorsque ce dernier n'était pas aux prises avec l'un des maîtres d'armes de la maison. Genesis était un grand frère attentionné, n'hésitant pas à rire de Keith lorsque ce dernier faisait un pas de travers lors de leur entraînement. Même s'il s'emportait pour un rien lors de ces situations, Keith était heureux de pouvoir passer du temps à combattre son frère, certes leurs affrontements étaient plus qu'amicaux, mais c'est grâce à lui qu'il eut des bases solides lors de ses tout premiers entraînements.

Arrivé à l'âge de 7 ans, Keith fut formé à son tour à un entraînement physique soutenu. Sur le commandement de son père, Roose Bolton, plusieurs maîtres d’armes vinrent lui faire passer des entraînements plus éprouvants les uns que les autres. Il se forgea un corps solide dès son plus jeune âge, chaque jour il devait faire face à des exercices plus rigoureux, bien plus exigeant. Ses maîtres ne semblaient pas montrer de signes de pitié. Ils lui imposaient un parcours jusqu'à ce qu'il parvienne à le finir, avec de maigres pauses pour manger et dormir. Keith ne s'en plaignait pas, il suivait l'exemple de son frère, véritable modèle à ses yeux. Repoussant sans relâche ses limites pour espérer l'atteindre un jour. Lors de rares temps, il retournait s'entraîner avec lui dans l'espoir de prendre le dessus. Mais il échouait à chaque fois, son frère aîné avait bien trop d'avance. Et pourtant, il persévérait jours en jours. Pendant 3 années, il fit preuve de rigueur lors de ses entraînements. Apprenant à forger un corps solide, le maniement de la lame à travers l'escrime ainsi qu'une force de caractère qui lui est propre.  

Lors de sa 10ème année, un tout nouvel apprentissage vint s'ajouter à cette liste, un apprentissage prenant bien plus d'importance que les autres. Son père s'occupa personnellement de sa formation. Il se devait d'apprendre l'art héréditaire propre à sa famille, la torture. Tous les instruments, tous les moyens bons pour faire souffrir, il les apprenait petit à petit. Roose tenait à ce que son fils puisse faire preuve de sang-froid face au spectacle que ce dernier lui exposait chaque jour. C'est pour cette raison que son apprentissage débuta aussi tôt. Petit à petit, son père lui révélait toutes les méthodes de torture qui étaient à sa disposition. Plus il en apprenait, plus il commençait à douter des limites de l’imagination humaine. Pour faire souffrir son prochain, l'homme n'a pas de limites. L’écartèlement, le briseur de genou, le supplice du rat, l'arracheur de langues. Et j'en passe et des meilleures. Au début, son père se contentait de lui montrer tout le panel de moyens qu'il avait à sa disposition pour faire souffrir. Il lui apprenait les bases en sommes. Il vint même à lui expliquer comment torturer un homme avec une simple lame. Après tout, il pourra un jour devoir pratiquer ce genre de travail sans équipement approprié.

Les journées de Keith étaient rythmées aux sons des cris de douleur des condamnés, jour après jour des hurlements, des plaintes, des supplications. Son père se montrait impassible, intransigeant. Froid. Il ne ressentait rien lors de ces séances. Ne laissait réchapper aucune émotion. Il n'entendait pas les cris de douleur, les voix implorantes. Il ne voyait que sa main, frappant d'un coup sûr. Comme si cette dernière agissait par automatisme. Keith les entendait, les cris, la souffrance, la tristesse dans le regard des victimes. Il voyait tout. Tout ceci se gravait dans sa mémoire. Ces hommes et ces femmes, il les voyait lors de son sommeil. Il les entendait hurler. Ils étaient tous là. A son chevet, souhaitant sa mort. Plus ses cours se poursuivaient, plus ses nuits de sommeil se raccourcissaient. Il n'en parla cependant à personne, pas même à son frère. Keith n'osait pas leur révéler ce sentiment, il avait honte, il ne voulait pas trahir l'honneur de sa famille. Il resta muet, prenant soin de garder pour lui les voix qu'il entendait de plus en plus fréquemment. A tel point qu'elles devenaient insupportables.

Depuis son plus jeune âge, il était proche de Sting Stark, un cousin de leur famille. Membre lui aussi de la noblesse. C'est grâce à sa présence, lui et celle de son frère, qu'il put résister face à ces voix. Il se lia vite d'amitié avec le jeune homme à la chevelure noir de jais. Il était plus jeune d'un an par rapport à lui. Mais il voyait en cet enfant un nouveau frère. Keith avait un grand sens de la famille depuis qu'il était venu au monde, il avait rarement côtoyé le monde extérieur, restant enfermé dans la demeure familiale. Il n'avait connu que deux "frères" au cour de sa vie, Genesis et Sting en tant qu'enfant de son âge. Il avait totalement confiance en ces deux personnes, une confiance presque aveugle.


Chapitre 2 : « Sed libera nos a malo »


« Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien » Ovide


Les journées de Keith alternaient entre approfondissements de ses connaissances en torture et entraînements. De temps en temps il était libre de s'occuper avec Genesis ou Sting, quand ce dernier venait voir les Bolton en compagnie de sa mère. Roose ne tarda pas à vouloir mettre en application tout ce qu'il avait appris au cours de ces derniers jours. Keith fit face à sa première séance de torture, certes, son père était là et veillait au bon déroulement de la chose. Néanmoins cette fois-ci, il n'était plus qu'un simple spectateur. Son père lui avait donné une consigne simple, faire parle sa victime, peu importe ce qu'il disait, du moment qu'il ouvrait la bouche, même si c'était pour raconter sa vie. Roose se moquait des informations de cet homme, il n'était qu'un simple test pour son fils, un sacrifice en somme, les prisonniers condamnés ne servent qu'à cela de toute façon. Qu'il soit tué lors d'une exécution ou maintenant, cela ne changerait en rien le fait qu'il devait mourir.

Keith s'approcha lentement du prisonnier enchaîné face à lui, les bras écartés, le visage déconfit par la peur et la famine. L'homme en question resta étonnamment silencieux, observant d'un regard vide le jeune garçon qui lui faisait face. A croire qu'au fond de lui, il était déjà mort. Personne ne pouvait lui reprocher une telle chose en soi, se retrouver dans la prison des Bolton, c'était un sort pire que la mort, nombreux étaient ceux qui craignaient cet endroit, finir entre les griffes de sa famille suffisait à enlever tout espoir. Keith lança un rapide coup d’œil à la table proche de sa proie. Divers objets plus charmants les uns que les autres la parsemaient. Avec autant de choix à sa disposition, le garçon ne savait pas par quoi commencer. Il était resté un long moment immobile face à ce morbide spectacle. Pour la première fois de sa vie, il doutait, quel était le bon choix ? Son choix importe-t-il vraiment ? Pourquoi ne pas prendre un instrument au hasard ? Il aurait pu ruminer un long moment si la voix grave de son père ne l'avait pas arraché à sa torpeur. Deux mots,  retentissant au plus profond de son âme, un avertissement, un baptême « Fais le ». Rien de plus, rien de moins. Il n'y avait rien à ajouter, il devait le faire, non pas par plaisir ou par caprice, tout simplement parce que c'était son devoir. Il était un Bolton, voué à torturer les hommes. Il ne pouvait échapper au passé de sa famille, il n'avait nullement envie de renier son sang, il était un Bolton, il était fait pour ça. « Je suis née pour torturer, telle est la voie qui m'a été confiée ».

Il s'empara d'un simple couteau posé sur la table, l'instrument importait peu, il était déterminé à le faire, il ne reculerait pas. Il se mit à la tâche avec application, tailladant la peau de sa victime aussi lentement que possible, évitant les organes internes, jouant avec la lame, tout comme son père le lui avait appris. Il ne voyait rien d'autre que sa main maniant la lame, rien d’autre ne comptait à ses yeux. Il n'entendait pas les cris de douleur du pauvre homme, il ne voyait pas l'air impassible sur son visage, cette détermination froide qui s'était emparé de lui. Il tailladait ce pauvre homme, encore et encore, comme un boucher qui prépare un morceau de viande. La lame s'enfonçait facilement dans la peau, n'offrant qu'une légère résistance. Sa victime était bien trop faible pour se débattre, se contentant de l'implorer d'une voix presque inaudible. Rien ne semblait être en mesure de l'arrêter maintenant. Sa main poursuivit son chemin à travers la peau ravagée du malheureux prisonnier. Au bout d'un moment la voix de ce dernier se fit de plus en plus faible, jusqu'à disparaître complètement. Keith l'ignora tout bonnement, n'arrêtant pas son désir de poursuivre sa séance. Une main étrangère vint arrêter son bras. C'était celle de son père, qui d'un regard, lui fit comprendre qu'il en avait fait suffisamment pour une première fois. Son regard grave ne trahissait aucun sentiment, il n'y avait ni joie ni colère. Il était incapable de dire si oui ou non son père était fier de lui.

Un fait étonnant se produisit lors de cette première séance de torture. Les voix venaient de disparaître, pour la première fois depuis leur apparition. Il ne saurait expliquer pourquoi ni comment, mais cette séance de torture l'avait libéré. Chose qu'il prit soin de ne pas oublier. Si la torture pouvait le libérer de ses voix, alors il venait d'avoir une raison de plus de la pratiquer. Il se sentait libre, libre sans les voix implorantes qu'il entendait d'habitude. Un silence morbide flottait autour de lui, un silence salvateur. Il pouvait enfin se sentir libre, penser sereinement sans se soucier des hurlements stridents qui venaient généralement troubler son esprit. Cela ne faisait que quelques mois qu'il avait débuté cet apprentissage et pourtant, il se sentait enchaîné par ces voix depuis des années. Ce sentiment de liberté était donc d'autant plus fort.

Cette première séance de torture n'était pas la dernière, Roose n'hésita pas à reproduire le même scénario encore et encore, l'obligeant à changer d'instrument ou de méthodes. Plus Keith pratiquait ce genre de pratique, plus ses mouvements devenaient précis. Il faisait ce qu'il avait à faire sans trembler et sans broncher, accomplissant son œuvre le plus naturellement au monde. A croire que c'était devenu une partie tout à fait normale de sa journée. Le phénomène qui s'était produit lors de sa première séance n'était pas un coup du hasard, il ne tarda pas à comprendre que chaque fois qu'il avait l'occasion de torturer un prisonnier, les voix qui se manifestaient dans sa tête disparaissaient aussitôt. A l'inverse, s'il avait le malheur de rester un moment sans torture, elles revenaient de plus belle. Il ne tarda pas à prendre un plaisir malsain à torturer ses victimes, savourant chaque instant, synonyme de libération pour lui. Loin d'arranger son problème, ce désir de souffrances ne faisait qu'empirer la situation, rendant les voix de plus en plus violentes. Mais cela, Keith n'en avait pas conscience, il ne voyait que le bonheur qu'il ressentait lors de leur disparition.  

Au début, Keith devait se fier aux séances prévues par son père. Ce dernier assistait toujours son fils lors de leurs « entraînements ». Roose était conscience de l'âge de Keith, il ne pouvait le laisser seul face à un exercice aussi ardu. Il l'accompagna donc pendant une grande partie, veillant au bon déroulement de la chose. Ce ne fut qu'après de longs mois d'apprentissage qu'il lui accorda légèrement plus de liberté, n'assistant qu'à quelques séances. Sa présence ne fut plus obligatoire, Keith était doué, trop doué. Roose était méfiant vis-à-vis de l'engouement de son fils. Toutefois, il ne pouvait pas veiller éternellement sur lui lorsqu'il devait s'occuper de l'un des prisonniers. Comme Keith l'espérait, son père lui lâcha petit à petit la bride. Le laissant s'occuper des prisonniers comme bon lui semblait. Chose qui fut fatale au jeune homme. Ce dernier, en voyant qu'il ne devait plus s'en tenir à l'emploi du temps fixé par son père, se laissa aller dans les abîmes de la souffrance. Il ne tarda pas à occuper littéralement la cave de leur demeure, là où se trouvait l'ensemble des prisonniers condamnés par l'armée. Plus il s'occupait de leur cas, plus sa soif de sang augmentait. Il n'y voyait plus qu'un simple moyen de se libérer, c'était une réelle passion qui naissait en lui. « Les hommes sont faibles ». Il en était arrivé à ce constat en observant longuement les prisons. Les prisonniers ont cessé de vivre dès l'instant où ils ont franchi le seuil de ces barreaux. Leur volonté annihilée par de simples barres de fer. Se pliant aux désirs de Keith, n'offrant aucune résistance, bien trop faible pour résister à ses artifices.

Keith ne supportait pas de voir les bas fonds de l'âme humaine. Toutes ces personnes, ces pitoyables créatures se tordant de douleurs dans leurs cellules avant même que la torture ne débute. « A quel point peuvent-ils être faibles ? » Ils gémissaient sur leur sort, ils gémissaient sur leur faiblesse, ils gémissaient sur l'injustice de la vie. Si la vie est faite ainsi, alors gémir ne nous apportera rien. Personne ne viendra vous sauver. Le seul à pouvoir résister. C'est vous. Ils ne pourront pas survivre, ils ne pourront peut-être pas s'échapper. Quitte à mourir, autant mourir dignement. Même s'il n'y a plus d'espoir, à quoi bon baisser les bras. « S'abandonner au destin, le laisser nous battre ? » Jamais, Keith préférait mourir le sourire aux lèvres, narguant la mort, les yeux fixés vers l'horizon, le regard aussi ardent que possible. Jamais il ne s'inclinera face à la vie, c'est à elle de s'incliner et non l'inverse.

A quoi bon se soucier du sort des faibles ? C'était la conclusion qu'il avait retenue. Les faibles ont choisi leur voie, celle de la mort misérable. Il n'aurait pas de pitié pour des gens de la sorte, il était hors de question de pardonner à des personnes trop lâches pour affronter leur destin. Le jeune homme se mit en tête de « libérer » ces pauvres hères. Il ne lui fallut que quelques mois pour réduire fortement les effectifs de la prison familiale. Torturant par centaines les détenus. A vrai dire, il n'avait pas pris la peine de compter, après tout, leur vie importait peu à ses yeux. Sa purge ne passa pas inaperçu, des rumeurs ne tardèrent pas d'arriver aux oreilles de Roose Bolton. Chose qu'il ne pouvait tolérer. En aucun cas les Bolton n'étaient des fous assoiffés de sang, il devait mettre un terme aux carnages de son fils. Keith fut contraint de mettre un terme à son projet d'éradication. Par respect par son père, il accepta sans broncher. Réduisant la cadence de victimes, ne torturant que lorsque la nécessité se faisait sentir. Mais plus sa mère freinait son irrépressible envie de massacre, plus les voix dans sa tête se déchaînaient à nouveau, ne lui laissant que très peu d'espaces entre chaque crise. Il ne s'en était pas rendu compte. Keith venait de rentrer dans un cercle vicieux. Plus il souhaitait arrêter, plus sa soif de sang l'assaillait.

Refusant de céder face à ces maudites voix, il se contenta de les ignorer, au début. Il ne pouvait cependant faire comme si elles n'étaient pas là, elles étaient toujours là, oppressantes, omniprésentes. Il avait beau fermer les yeux, se couvrir les oreilles. Rien ne les faisait partir. La seule chose qui était en mesure de les calmer, c'était la torture. Il fit de son mieux pour résister. Forçant tout son être à ne pas leur prêter attention. C'était toutefois une tâche impossible. Après plusieurs jours d’abstinences. Les voix l'assaillaient de toute part, ne lui laissant aucun instant de répit. « Tue-les ! Massacre-les ! Ils sont faibles ! Leur souffrance, leur souffrance ! FAIS LE ». Il se retrouvait paralysé sur son lit, le corps tremblant. Il ne pouvait plus résister, il ne pouvait pas résister. C'était insoutenable, les voix se changeaient en hurlement, elles réclamaient corps et âme la souffrance d'autrui. « Ne les laisse pas vivre. Ils sont faibles. Finis les. Tu es faibles. Délivre-les. Bute-les ! Crève ! Répands leur sang ! TUE LES ! » Insoutenable. C'était le mot pour décrire sa situation. Insoutenable. Il n'en pouvait plus, résister était futile. Il ne pouvait pas sortir de sa chambre. Il ne pouvait rien faire. Il n'avait qu'une seule chose à faire. Il ne lui restait qu'une seule chose à faire. Il n'avait pas le choix. Il devait le faire. Quelqu'un devait le faire. Il fallait qu'il s'en charge. Il fallait qu'il le fasse. Il le devait, il le devait. Il en était persuadé. Il lui fallait, il en avait besoin. Torturer. Torturer. Torturer. Torturer. Torturer. TORTURER.

Sa vision se troublait, il ne voyait plus rien. Rien d'autre qu'une envie de meurtre. N'importe qui, quelqu'un, n'importe qui. Il se rua dans la prison, quelle heure était-il ? Quelle importance. Il n'avait pas le temps de tout préparer. Il devait le faire, maintenant. Il prit la première cage qu'il trouva. Son nom, son sexe, son âge. Il s'en moquait éperdument, tout ce qu'il voulait, c'était être libre. Et pour ça, cette personne devait mourir. Il l'attrapa dans un accès de colère et la plaqua contre le mur. La pauvre créature n'eut pas le temps de se réveiller et de toute façon, elle était bien trop faible pour résister. Il lui fracassa le dos contre la paroi âpre de la prison. Keith, sans attendre, lui asséna une volée de coups. Sa vision devenait de plus en plus floue, il frappait, encore et encore. Les voix hurlaient à l'intérieur de sa tête, réclamant le sang et la mort. Ses mains tâtèrent l'obscurité à la recherche d'une arme. Il tomba sur un bout de métal à la pointe arrondie, qui devait servir de couvert aux détenues. Sans même se soucier de la qualité du métal en question, il l'enfonça dans l'épaule du malheureux dans un accès de rage. Le métal s'enfonça dans la peau, son bras se releva à nouveau, frappant cette fois-ci son torse. Du sang commençait à jaillir sur le visage et les vêtements du jeune homme, mais il ne voyait rien. Il ne souhaitait qu'en finir. Il laissa son arme de fortune enfoncée dans le corps de sa victime avant de lui agripper les yeux avec ses doigts. Il tenta tant bien quel mal de les lui arracher à mains nues, mais même sous le coup de la rage, il ne disposait pas encore d'assez de force pour accomplir une telle tache. Il ne put que les crever légèrement. Chose qui n'arrêta toutefois pas son élan. Il lui attrapa ensuite la tête dans l'espoir de la fracasser contre le mur. La frappant encore et encore. Sans relâche, sans vouloir la lâcher. Combien de temps est-il resté là, à frapper la tête de ce pauvre individu contre le mur ? Nul ne le sait, pas même lui. Il ne s'arrêta qu'après un long moment. Reprenant petit à petit ses esprits. La première chose qu'il put voir, ce sont ses mains, couvertes de sang, une mare rouge gisait sous le corps du cadavre sans vie plaqué contre le mur face à lui. Des bouts d'ossements brisés ainsi que des tâches bien plus sombres venaient souiller sa tenue. Il était face à un spectacle désolant. Le corps de sa victime défiguré se tenait face à lui, l'arrière du crâne en morceaux, entière éparpillé sur le mur. Il ne savait pas s'il était ici depuis un moment, tout ce dont il avait conscience, c'était la disparition des voix. Aussi horrible que pouvait être la scène, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde satisfaction. Il ne pouvait s'empêcher de rire aux éclats. Il était libre, enfin. Les voix l'avaient quitté. Elles n'étaient plus là. Il était libre.


Chapitre 3 : Omnem Spem Salutis

« En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. » Nicolas Machiavel


Lors de son 12ème anniversaire, Keith débuta son apprentissage de la magie. Il passait ses journées à suivre les enseignements d'un mage venu lui révéler les secrets d'une magie particulièrement morbide. Thread Magic. Une magie capable de tout trancher grâce à des fils magiques étonnamment résistant. Il fit de son mieux pour laisse la torture de côté, se concentrant essentiellement sur cette magie qui le fascinait, lui offrant une multitude de possibilités. D'autant plus que sa dépendance aux arts de la famille ne l'enchantait guère. Il fit la connaissance de trois autres jeunes hommes, avec lesquels il perfectionna ses techniques. Allen Campbell, fils de Régis Campbell. Ami de longue date de sa famille, une famille voué à la protection du souverain de Caelum passé maître dans l'art du Kanso. Ainsi que Seifer, jeune homme à la chevelure blonde, fils de son maître, et Kiros, une jeune recrue de l'armée royale. Grâce à leur aide, Keith parvint petit à petit à refréner sa soif de sang, il lui arrivait parfois de perdre contrôle, mais l'amitié qui naissait au sein de ce groupe lui rendait espoir en l'avenir.

Pendant 6 longues années, ce groupe avança ensemble, à travers des affrontements amicaux, de longues soirées passées à parler de leur rêve et de leur vision du monde. Racontant leur fierté et leur joie. Rien ne semblait pouvoir entacher l'amitié qui liait les jeunes garçons. C'était sans compter le destin. Zereph, un puissant mage noir était sur le point d'envahir le royaume, de nombreuses régions ont déjà succombé à son avancé, on ne les comptait plus. Sin, Enca, Midi, Desierto, Bellum, Iceberg, Stella, Seven et maintenant Bosco venait de tomber à son tour. Ce n'était qu'une question de temps avant que son armée n'atteigne Fiore, qu'une question de temps avant d'assister à la fin du royaume. Néanmoins, les hommes de Caelum n'allaient pas s'incliner sans combattre, s'il faut mourir, autant mourir sur le front. Dans une tentative désespérée de stopper l'avancée du mage noir, un ordre de mobilisation fut envoyé aux plus grandes familles de nobles de la région. Un appel à l'espoir. Un appel pour dresser un mur face à cette menace. Un mur fait de chair et de sang. Rares sont ceux assez optimiste pour croire en une victoire. Ils n'étaient pas assez nombreux. Ce n'était pas une bataille faite pour remporter une victoire. C'était un sacrifice, un sacrifice nécessaire pour arrêter la vague de mort se propageant sur le royaume. Tous ceux ayant répondu à l'appel en avaient conscience. Pour remportait cette bataille, il suffisait de mettre un frein à cette déferlante morbide.

Quelques jours avant le départ des troupes, les jeunes hommes se réunirent à leur habitude, le soir venu, dans l'une des salles du manoir des Bolton. Une atmosphère lourde pesait entre eux, ils étaient au courant de la situation, chacun risquait de voir sa vie insouciante disparaître. Nul n'osait prendre la parole, il n'y avait rien à dire. Tout avait été dit. L'espoir des hommes s'effrite, la fin approche. Il n'était plus question de choisir ses rêves à présent. Il fallait simplement choisir sa mort, comment souhaitaient-ils mourir. Comment vivre leurs derniers instants ? Keith n'en avait aucune idée, pas plus que pour un quelconque rêve. Il n'allait pas participer à cette bataille, seul son frère allait représenter la famille Bolton sur le terrain. L'un des deux héritiers se devait de rester au côté de leur père. Cet héritier n'était autre que lui. C'était donc à l’aîné de risquer sa vie, pour sa patrie, sa famille, son frère. Keith n'acceptait pas cette idée, la famille est une notion primordiale à ses yeux, sa famille, il était prêt à donner sa vie pour elle, au même titre que son frère. Pourquoi devait-il rester en arrière. Il n'avait nullement le désir de vivre comme un lâche.

-Ce fut un plaisir. Je tiens à ce que vous le sachiez.

Keith leva brusquement la tête, il n'avait pas prêté attention à la situation actuelle jusqu'à présent, bien trop concentré sur ses inquiétudes. Kiros venait de prendre la parole, rompant le silence religieux qu'ils avaient instauré quelques minutes auparavant.

-De quoi parles-tu Ki' ?

Allen avait l'air grave, le dévisageant de ses yeux bleus. Il était le plus idéaliste du groupe, mais il n'était pas sot. Il comprenait parfaitement le sens de cette phrase.

-Je me suis porté volontaire pour participer à la bataille. Je tenais à vous faire mes adieux.

Kiros lui répondit d'un air calme, impassible, comme à son habitude. Allen se leva brusquement, frappant du poing sur la table :

-Rien n'est perdu ! Ne sois pas défaitiste !

-Calme toi Allen.

Seifer venait de prendre la parole, posant une main compréhensive sur l'épaule d'Allen. Il poursuivit ensuite d'une voix froide :

-Mon père participe aussi à la bataille, tu dois savoir comme nous tous que les chances sont faibles, pour ne pas dire inexistante. Nous ne sommes pas assez nombreux.

Allen se laissa tomber sur la chaise. Il l'avait déjà compris, mais il refusait de l'admettre. Tout était perdu. Pourtant, il voulait garder espoir. Il refusait d'abandonner, il refusait de condamner ceux partant au combat. Il n'était pas question d'enterrer ses camarades avant même qu'ils ne partent. Cette dernière phrase attira l'attention de Keith, qui se manifesta par la suite :

-Le maître va participer ? Je l'ignorais, il ne m'a rien dit.

Seifer hocha la tête en guise de réponse. Cette dernière nouvelle contraria davantage Keith. Il avait étudié longtemps la magie au côté de cet homme, il voyait en lui un mentor et un modèle. Son talent pour la Thread Magic forçait le respect de son élève. Après toutes ces années Keith pouvait se vanter d'avoir un niveau assez bon, mais jamais il n'irait jusqu'à dire qu'il a surpassé cet homme. Il souhaitait d'ailleurs le faire, mais pour cela, il devait rester et continuer sa formation. Cette nouvelle ne l'enchantait pas le moins du monde. Son frère, Kiros et maintenant son maître. Le destin avait donc l'intention de tout lui arracher ? Il sera son point dans un accès de colère, il n'aimait pas la tournure des événements. Il avait difficilement pris le dessus sur les voix présentes dans sa tête, refoulant son envie de torture et de sang pendant tout ce temps, pour en arriver là ?  Il ne pouvait pas l'accepter, impossible, impardonnable. Un sentiment de colère sourde s'emparait de lui, remontant du plus profond de ses entrailles. Une main vint l'arracher aux ténèbres de son cœur, une main salvatrice, posée sur son épaule. Allen le dévisageait avec un sourire. C'est vrai, il n'avait pas refoulé ses voix seul, il n'était pas seul. Ses camarades, son frère. Ils étaient là, ils l'avaient aidé. Il ne pouvait pas abandonner de sitôt. Il n'était pas question de rendre leur sacrifice vain.

-Même en ces sombres périodes tout n'est pas perdu. Nous ne nous battons pas pour la justice, nous ne nous battons pas pour la paix. Nous le faisons parce que c'est notre devoir.

Le discours d'Allen venait de rendre le sourire aux quatre jeunes hommes. Il n'avait pas tort, il n'était pas question de sombrer dans la tristesse et le regret. Au contraire, ils allaient se redresser et se battre, non pas pour les hommes, mais pour accomplir leur tâche, celle de servir le roi et leur famille. Allen avança son point sur la table, accompagné petit à petit par Seifer et Kiros. Keith laissa échapper un sourire, il devait l'admettre, Allen avait un talent certain pour les rassembler. Il ne tarda donc pas à faire de même.

-Toujours droit !

La devise qu'avait instaurée le groupe. Une devise reflétant leur manière de pensée. Une devise à leur image. Droit devant, sans jamais dévier. Quel que soit l'obstacle se dressant sur leur route et ce, jusqu'au bout du chemin. Jusqu'à ce que leur vie s'achève. Jusqu'à ce qu'un autre reprenne le flambeau et poursuive la route.    


Chapitre 4 : Frater meus

« Mon honneur m'est plus cher que ma vie » Miguel Cervantes

Genesis Bolton:

Les hommes partaient en direction du champ de bataille, petit à petit, les maisons se vidaient, certains voyaient leurs parents partir, d'autres leurs frères alors que d'autres assistaient au départ de leurs fils. Genesis n'allait pas tarder à prendre la route lui aussi. Keith avait longuement réfléchi à son départ, hésitant à le voir ou non. Il n'avait plus rien à lui dire, Roose avait fait son choix, c'était à l’aîné de défendre l'honneur de la maison. Il ne pouvait que se contenter d'obéir et de rester en arrière. Même si cette situation ne lui plaisait pas, il n'avait pas son mot à dire, il en avait conscience. Il n’avait pas l’intention de protester, jamais il ne lui serait venu à l'esprit de s'opposer à un ordre se son père.  

Genesis était prêt à partir, il s'était disposé de père et mère, il ne restait plus que son petit frère. Cependant, il savait que ce dernier ne viendrait pas. Après tout, ils étaient pareils, l'un comme l'autre étaient prêts à risquer leur vie pour sauver les Bolton et leur honneur. Il s’apprêtait à franchir le seuil du manoir lorsqu'une main l'attrapa par l’épaule. Il se retourna et constata avec stupeur que ce n'était autre que Keith. Ce dernier avait pris une décision, celle de le voir avant son départ. Une dernière fois, avant qu'il n'accomplisse son devoir, celui de se battre pour ce royaume.

-On part sans rien dire ?

Keith se forçait de sourire, mais sa voix trahissait ses sentiments. De toute façon, jamais il ne parviendra à berner Genesis. Ce dernier laissa échapper un soupir, un soupir de soulagement il devait l'avouer, cette rencontre inattendue lui avait redonné le sourire. Après tout, partir sans revoir une dernière fois son petit frère, c'était une chose qu'il aurait voulu éviter, voilà qui était chose faite.

-Je ne pensais pas te voir à vrai dire. Lui dit-il en lui donnant une tape sur le front. Têtu comme tu es, je pensais que tu ruminais dans ta chambre en ce moment même.

-Tu pensais mal, comme souvent d'ailleurs. Lui répondit Keith en lui assénant un coup dans l'épaule. Et arrête de me traiter comme un gamin !

Genesis feignit la douleur en rétorquant :

-Tu es venu pour me blesser avant mon départ ? Je te remercie petit frère.

Keith croisa les bras en s'appuyant contre l'un des piliers ornant le hall de leur demeure.    

-Au moins tu n'as pas perdu ton sens de l'humour.

-Tu me connais, si jamais je n'arrive pas à tuer les démons, je leur raconterais mes blagues, je suis sûr que même eux ne pourront pas supporter ma méthode de torture.      

Keith ricana :

-Même si ton humour laisse à désirer, je doute que cela soit suffisant !

Il reçut un nouveau coup, derrière la tête cette fois-ci.

-Arrête de t'inquiéter pour moi, je sais me débrouiller.

Keith détourna le regard, il ne s'inquiétait pas, il ne parvenait pas à trouver les mots justes, il ne savait quoi lui dire avant son départ. Il n'avait rien à lui dire en réalité, pourtant, il avait ressenti ce besoin inexplicable, irrépressible, d'aller voir son frère une dernière fois.    

-Je ne m'inquiète pas le moins du monde idiot. Après tout, tu es un Bolton, je n'ai pas à m'en faire pour mon frère.

Un léger sourire effleura le visage de Genesis, Keith n'avait jamais été doué pour les adieux, à vrai dire, il n'est pas fait pour ça. D'un autre côté, personne n'est réellement préparé face à une telle situation. Cet instant fatidique, lorsque l'on sait que l'on passe nos derniers instants avec une personne qui nous est chère. Ce moment où tout espoir disparaît. Ou le monde s’assombrit et où nous voyons nos rêves s'envoler. Triste destin que celui des hommes, qui sommes-nous face à la mort ? Simple mortel impuissant. Nous ne pouvons que nous contenter d'observer la faucheuse nous arracher tout ce qui nous est précieux, tout ce qui importe à nos yeux. Il n'y a pas de solutions, pas de remèdes, pas d'espoir.

-Il est temps pour moi.

Keith resta impassible, silencieux. Il était muet, incapable de prononcer une quelconque parole. Il voulait lui faire ses adieux, lui parler une dernière fois. Mais aucun son ne sortait de ses lèvres. Rien, le néant, un silence morbide faisait maintenant place parmi les deux jeunes frères. Il se dévisageait en silence, ils n'avaient guère besoin de plus. Ils se comprenaient d'un regard. Les mots sont inutiles dans cette situation. Keith n'avait pas besoin de parler, Genesis comprenait parfaitement ce qu'il avait à lui dire, le pourquoi de sa venue. Il le remerciait pour cette raison, pour être venue le voir une dernière fois, avant la fin. En souvenir de leur enfance, du temps passé ensemble, le souvenir des frères liés par le sang.

Genesis tourna les talons, faisant face à la porte, il était enfin prêt à partir. Partir pour la guerre. Partir pour tuer. Partir pour se battre. Partir pour sauver ce qui pouvait l'être. Partir pour sa famille. Il s'avança en silence. Il en avait aussi conscience, il ne faisait pas face à la sortie de sa demeure, il était face à la faucheuse. Ils allaient mourir, il n'y a pas d'échappatoire. Pourtant, même en ayant conscience de sa fin, de l'achèvement proche de sa vie.Il n'était pas question pour lui de reculer. Il le faisait pour les Bolton, pour Caelum, il le faisait surtout pour son frère. Pour lui donner une chance de vaincre l'armée de Zereph. Il n'était pas question de remporter la victoire cette fois-ci, ils devaient simplement affaiblir le mage noir, au péril de leur vie, un sacrifice désespéré pour offrir l'espoir aux générations suivantes. Un sacrifice qu'il était prêt à faire sans hésiter un seul instant, tout comme son frère l'aurait fait à sa place. Tout comme n'importe quel Bolton était prêt à faire.

-Je ne te souhaite pas bonne chance, tu n'en as pas besoin.

La voix de Keith venait de raisonner le long du hall. Une dernière phrase, résonnant dans l'âme de Genesis. Un sourire illumina le visage du jeune homme. Il était décidé maintenant, plus que jamais, à poursuivre ce chemin. Pour son frère, parce qu'il avait une confiance aveugle en lui. Pour qu'il puisse réaliser ce dont il ne pourra jamais espérer accomplir.

Keith observa son frère une dernière fois, en silence. Ce dernier ne s'arrêta pas, pas même pour lui répondre. Il continua sa route, sans dévier, sans flancher. Il traversa le seuil de la demeure familiale en silence. En voyant son frère disparaître, un flot de sentiment vint envahir son corps. Colère, tristesse, déception. Il serra ses poings avec vigueur. Il ne pouvait rien faire, les humains sont faibles, ils ne peuvent rien faire. Rien du tout. Ils ne peuvent qu'observer en silence. Ils ne peuvent que subir. Ils ne peuvent qu'espérer, voilà toute la force des hommes, l' « espoir ». Quelle pitoyable arme. Ce n'est pas avec de l'espoir qu'il viendra en aide à son frère. Ce n'est que grâce à la puissance qu'il pourra faire quoi que ce soit. Sans cela, il devra se contenter de rester un faible. La seule évocation de cette idée le rendait hors de lui. Il n'en était pas question. Il n'était pas question de rendre son sacrifice vain. Et pourtant, et pourtant, il ne voulait pas croire que Genesis, son frère, était sur le point de disparaître. Il en était incapable. Il pouvait torturer, faire souffrir d'innombrables personnes sans broncher. Mais enterrer son frère, c'était bien au-delà de ses forces. Il ne pouvait pas se résoudre à abandonner l'espoir. Alors qu'ironiquement, il méprise cette chose.

Il se laissa aller, laissant ses sentiments l'envahir tel un flot balayant tout sur son passage. Il ne pouvait plus lutter, il ne pouvait plus résister à toute cette succession d'émotions. Il s'écroula toujours adossé au pilier. Il ne voulait pas perdre son frère, pas maintenant, il était bien trop tôt pour le voir disparaître. Il ne voulait pas, il refusait de l'admettre, mais il ne pouvait rien y faire. Il devait se plier à l'honneur de leur famille. Alors il ne lui restait plus que l'espoir, l'espoir qu'il revienne en vie. Un espoir fou, un espoir vain, un espoir qu'il voulait conserver au plus profond de toute son âme. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues, il n'en pouvait plus, il n'était plus en mesure de les retenir. Il était encore bien trop faible. Il aurait voulu lui dire avant son départ « Reviens en vie » Ces quelques mots, cela ne lui aurait pris qu'un instant, il savait déjà la réponse de son frère. « Tu t'inquiètes pour moi ? J'en suis honoré Keith Bolton » Il lui aurait répondu avec un sourire aux lèvres, le même sourire qu'il aborde en tout temps, même face à la mort. Un sourire qui lui redonnait espoir, un sourire qui était en mesure de lui donner espoir. « Crétin... »


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Keith BoltonThanatos
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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyMar 3 Mai - 11:13

Histoire




Acte II :

Chapitre 1 : Sky Stand :


“L’honneur est un luxe de vivant, il n’a plus cours chez les morts.”
Alain Monnier



Sky Stand. Il c'était fixé un objectif après toutes ces années. Après son passage au service du roi lorsqu'il rejoignit l'inquisitio, il n'avait pas été en mesure de choisir sa voie. Il c'était contenter de rejoindre l'armée sans réel motif, il était resté 2 longues années au service d'un commandant, d'une femme à la chevelure bleue qu'il admirait, une femme qu'il respectait de par sa force. Elle ne reculait face à aucun danger, rien n'était en mesure d'entamer sa combativité. L'appel de Sky Stand l'avait donc laissé de marbre au début, une guilde de mage, il n'en voyait pas vraiment de réel intérêt. Toutefois, la demande expresse du roi ainsi que l'annonce d'un nom qui lui était familier était parvenu à le faire changer d'avis au sujet de cette question. Sting Stark, voilà bien longtemps qu'il n'avait pas entendu le nom de son cousin, alors que son frère était parti sur le champ de bataille, défendre Caelum sur le front bourbeux. Il avait eu vent de la disparition de Sting. Les deux jeunes hommes ne s'étaient plus revus depuis leur enfance, Keith se souvient pourtant de son cousin, un jeune garçon à la chevelure noire et aux yeux clairs. Après tout, il conservait de bons souvenirs de ses passages dans sa demeure. Quand ils ne s'entraînaient pas sous le regard attentif de leurs maîtres respectifs, les deux jeunes garçons menaient la vie dure aux serviteurs présents dans le manoir, notamment Alder, le majordome de Roose. Chargé de veiller sur les deux jeunes hyperactifs, chose qui n'était pas de tout repos pour le pauvre homme. Qui était bien plus préoccupé du sort de ses deux protégés plutôt que des problèmes qu'ils lui créaient.  

Il avait donc finit par accepter l'entrevue que lui avait réservé le roi avec l'un de ses subordonnés. Entrevue destinée à savoir si oui ou non le jeune Bolton était en mesure d'intégrer la guilde de Caelum. Une salle sobre, à l'atmosphère neutre, le marbre ne laissait présager aucune chaleur, aucune familiarité, rien de surprenant en somme. Il n'était pas là pour voir un vieil ami, il ne s'agissait tout bonnement que d'un rendez-vous banal. Un rendez-vous pour son futur. Et celui de la guilde de Caelum, Sky Stand. Il patienta pendant de longues heures dans cette pièce dépourvue de toute décoration. Rien, il n'avait rien à voir autour de lui. Un vide sidéral, le même vide qu'il ressentait tout au long de sa vie. Quoi qu'il en soit, ce temps d'attente lui a permis de réfléchir au sujet des motivations de Sting, pourquoi avoir rejoint Sky Stand, pourquoi avoir accepté l'offre du roi ? Peut-être avait-il tout simplement pris la décision de se dresser directement contre Zereph. A vrai dire, il avait perdu contact avec lui peut de temps après son intégration dans l'Inquisitio. Les souvenirs qu'il conserve du jeune homme sont essentiellement des souvenirs d'enfances, de bons souvenirs. Assez pour qu'il ne l'ait pas oublié.

Le grincement de porte laissant entendre l'arrivée d'un inconnu lui fit comprendre que son temps de réflexion venait de s'achever. Un homme au teint blafard, travaillant depuis bien longtemps dans ces lieux, assez pour ne pas avoir vu la lumière du jour, vint faire son apparition. Sans un mot il s'approcha de Keith et prit place en face de lui, disposant par la même occasion une ribambelle de feuilles sur la table. Après s'être installé, il dévisagea Keith et lui posa une première question :

-Lord Bolton je présume ?

L'intéressé prit un air décontracté, il n'allait pas perdre ses moyens pour si peut. Ce n'était pas quelques formalités administratives qui allaient avoir raison de lui, il en était hors de question. Pas après avoir traversé bien pire.

-C'est exact.

Sans attendre, il lui posa une nouvelle question :

-Le roi vous a recommandé pour grossir les rangs de Sky Stand, quelles sont vos relations avec Lord Stark ?

-C'est un cousin, nos deux familles sont liées.

-Votre avis sur l'alliance Lumen ?

-Neutre. Je n'ai nullement confiance en ces guildes, mais éradiquer Zereph est une priorité.

-Bien, les raisons qui vous poussent à vous engager auprès de Sky Stand ?

-Je vous l'ai déjà dit. Éradiquer Zereph.

-Vous souhaitez venir à bout de Zereph, mais quand est-il du pacte écarlate ?

Keith répondit avec dédain :

-Ils se sont rangés du côté du mage noir, ils partageront donc le même sort que lui.

-Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour accomplir ce devoir ?

Keith le dévisagea l'air grave :

-Je ferais ce qui doit être fait, c'est tout.

Son interlocuteur prit soin de noter avec précision sa remarque, avant d'enchaîner sur une nouvelle question comme si de rien n'était :

-Bien, une dernière question, pourquoi vous-battez vous ?

-Pourquoi ? Parce que le monde est fait ainsi, le règne des forts, tuer ou être tué. Si l'on ne se dresse pas contre Zereph, qui le fera ? C'est peut-être sans espoir, rare seront ceux à prendre le risque. Mais même si je dois me battre avec une poignée d'hommes, je me battrais jusqu'à ce que mort s'ensuive, en m'assurant d'emporter autant de démons que possible dans ma descente aux enfers.


Sur ces mots, il acheva d'écrire ce qu'il venait d'entendre dans son carnet avant de se relever et de se diriger vers la sortie. Il s'arrête en ouvrant la porte pour lui adresser une nouvelle fois la parole :

-Ce sera tout,nous vous livrerons notre verdict dans quelques jours.  

Sur ces mots, il quitta la pièce sans un bruit. Keith fit de même quelques instants après. Il quitta le palais royal dans la foulée, se contentant d'attendre la réponse dans sa demeure. Cette dernière ne tarda pas. Deux jours plus tard, il reçut une lettre cachetée en provenance du palais, une lettre officielle. En l'ouvrant il récupéra par la même occasion son affection à la guilde Sky Stand, il semblerait que son petit interrogatoire ait porté ses fruits. Cette lettre ne lui fit ni chaud ni froid, néanmoins, il devait avouer être assez curieux de voir ce que Sting était devenue. Il rejoignit donc la guilde dans la foulée, le lendemain même. Se présentant auprès du chef de la guilde, au titre de Lord Botlon, mage de Sky Stand.    


Chapitre 2 : ψεύδος (mensonge)

« Craindre la mort, c'est faire trop d'honneur à la vie » Théodore Jouffroy

William Garrick, il n'avait jamais entendu ce nom auparavant. Son père ne l'avait jamais mentionné, pourtant, leurs familles étaient liées. Peut-être faisait-il parti d'une lointaine branche, d'une branche éloignée. Quoi qu'il en soit, Keith venait de recevoir une invitation de cet étrange personnage. Invitation qu'il n'avait pas l'intention de refuser, surtout en prenant en compte le fait que leurs deux familles soient proches, et ce, même si ce n'est qu'indirectement. Il le retrouva à Thaléia, ville à la fois pittoresque et magnifique.

Thaléia, cette ville laissait Keith dans l'admiration, le corps squelettique du dragon se dressant au-dessus de cette petite bourgade avait de quoi le laisser sans voix. Il aimait contempler pendant de longues heures le corps majestueux de cette mystérieuse créature, créature disposant d'un pouvoir de destruction sans pareil. Il admirait les dragons, symboles de la puissance brute à ses yeux. Au sommet de l'échelle de la nature. Rare sont les inconscientes prêts à en affronter un. Même les fameux Dragons Slayers, connu pour leur magie capable de terrasser un dragon n'oseraient s'attaquer à l'un d'entre eux seul. Il faudrait une armée de mage pour en venir à bout. Preuve de la faiblesse des hommes, incapables d'agir par leur seule force. Bien trop faibles pour se dresser contre une telle créature. Qui sommes-nous, êtres fait de chaire et de sangs , pour lutter contre le paroxysme de la puissance ? Les hommes sont de bien piteuses créatures en réalité. Même s'il méprisait les hommes et leur condition, Keith était loin d'imaginer un seul instant de s'abandonner au destin. Il en était hors de question. Il lutterait, il a toujours lutté et il continuera jusqu'à son dernier souffle. Jusqu'à ce que son corps ne redevienne poussière. Que ce soit contre Zereph, les démons ou même un dragon, il refuse de s'abandonner au désespoir, pas après avoir vécu aussi longtemps plongé dans un monde où l'espoir est une notion qui n'a plus de sens.    

Une fois qu'il en eut fini avec son admiration et ses réflexions sur les dragons, il se mit en marche vers la ville. Décidé et curieux à l'idée de rencontrer cet homme dont il avait entendu parler plus en mal qu'en bien. Qu'il est une morale douteuse ne le dérangeait en rien, après tout, il avait lui-même un sens du bien et du mal particuliers. Il se souviendrait toujours de ce que lui avait dit son frère à ce sujet «Ce n'est pas le bien ou le mal qui nous sépare de nos ennemis, ce sont nos points de vue qui font de nous des ennemis. » Après tout, le bien et le mal ne sont que des notions inventées par l'homme, elles changent constamment en fonction de la personne que nous avons en face de nous. Qu'il soit un dangereux tueur ou juste un homme mentalement perturbé n'avait aucun impact sur Keith, du moment que ce dernier n'avait nullement l'intention de se mettre en travers de sa route. Chose qu'il ne pardonnerait pas, à personne, pas même un membre de sa famille, alors qu'il tient aux liens du sang bien plus que n'importe qui d'autre. L'empêcher d'accomplir son devoir est un crime passible de mort, que la personne en question est un lien avec lui ou non. Cela importe peu, puisqu'elle aura scellé son destin à partir du moment où elle aura décidé de lui barrer la route.  

Leur rencontre fut très brève, mais aussi très instructive, il se doutait bien que ce Garrick ne l'avait pas appelé en souvenir du bon vieux temps, pas plus que pour s'enquérir de la santé de son père ou de sa mère. Il avait un service à lui demander, c'était évident. La gentillesse n'existe pas ici-bas. Si quelqu'un fait appel à vous, c'est pour que vous lui apportiez votre aide, la politesse, les phrases pré-construites pour engager une conversation ne sont là que par hypocrisie, par tradition. C'est quelque chose de naturel que nous faisons sans même réfléchir. Quelque chose de terriblement futile, pourtant, c'est quelque chose gravé en nous. Au plus profond de notre être, quelque chose d'indissociable de tout être humain. L'art du mensonge, au même titre que l'art de la torture, est un art à la fois inutile et nécessaire. L'être humain parviendrait à vivre normalement sans y avoir recours, peut-être même que sa vie n'en serait que meilleure. Néanmoins, c'est une chose à laquelle nous ne pouvons pas nous en passer.

La requête de William Garrick était simple, il ne désirait qu'une seule chose, la vengeance. Un bien grand mot, un mot bien futile. Courir pour rattraper le passé, voilà quelque chose que Keith trouvait bien ridicule. La vengeance n'apporte rien de plus que la déception. Les hommes en quête de vengeance finissent tous de la même façon, ils meurent en accomplissant leur but ou du moins en essayant. Une fois notre but atteint, il ne reste rien, rien qu'un vide. Un vide abyssal ayant pris place au sein de notre esprit. Dévorer par de tels désirs, ceux qui cherchent à se venger ne deviennent que l'esclave de leur vengeance, se soumettre à une idée, voilà qui avait la fâcheuse manie de faire naître un mépris irrépressible en Keith. L'idée même de soumission lui est impensable. Pourtant, même si l'idée même de servir une tâche aussi méprisable qu'est la vengeance, il se laissa aller à accepter la demande de Garrick. Après tout, si la femme en question était aussi terrible qu'il la lui dépeignait, cela pouvait être intéressant. Il n’était pas contre rencontrer des adversaires offrant un combat acharné. Sue Ly'Durahal, le nom de la jeune femme en question. Il ne savait pas grand-chose d'elle, mis-à-part qu'elle se faisait surnommer « The Huntress ». Visiblement, elle souhaitait autant la mort de Garrick que ce dernier la sienne. Il avait cru comprendre qu'elle avait tué son père et qu'en retour, il s'en était pris à l'un de ses fiancers, un ami proche, ou quelque chose du genre. Ce genre de détail ne l'intéressait guère, quels que soient les motifs d'une vengeance, elle restera toujours futile à ses yeux.

William Garrick était avare en information, il ne lui avait presque rien révélé à son sujet, seulement quelques aspects physiques et son nom. Il n'avait pas eu droit d'informations au sujet de sa magie ou d'un quelconque rattachement à une guilde. Chose qui ne manquait pas de le contrarier. S'il lui avait donné le nom d'une guilde, il aurait au moins pu enquêter auprès de cette dernière pour la retrouver. Chose qui lui était impossible en l'état. Autrement dit, il allait devoir se débrouiller avec les moyens du bord. D'un autre côté, il ne lui devait rien et cette femme avide de vengeance ne l'intéressait pas particulièrement. Certes, elle pouvait se révéler être un adversaire intéressant. Mais d'un autre côté, il n'allait pas en faire une priorité. Il se pencherait sur son cas le moment venue, laissant le loisir à quelques-uns de ses informateurs la tâche de mettre la main sur elle.  

Ce n'est qu'une fois qu'il aura sa position exacte, qu'il se décidera à agir. A ce moment, il aura tout le loisir d'en apprendre plus sur elle, notamment tout ce dont Garrick n'a pas voulu lui en parler. Il suffisait de lui demander, qu'elle le veuille ou non. Keith avait de très bons moyens pour délier les langues. Des arguments plus que convaincants. Qu'elle parle de gré ou de force n'y changerait rien. Pour lui, pour elle, c'est une autre histoire. Il n'avait donc pas raté cette occasion, torturer quelqu'un de fort était une expérience qu'il appréciait particulièrement. Briser un esprit faible n'a aucun d’intérêt à ses yeux. Il suffit d'un instant pour faire plier leur volonté. Alors qu'une personne aux fondements solides, fier et avec une volonté d'acier, luttera jusqu'au bout, résistant farouchement à la torture, qu'elle soit physique ou psychologique. Voilà qui présageait un amusement futur loin d'être déplaisant.


Chapitre 3 : Acta est fabula

« On est bien près du mal, quand on ne frémit pas à sa seule pensée ».
 Hypolite de Livry



Keith aimait se tenir informé de la situation de Caelum et du royaume de Fiore en général, que ce soit grâce à des espions ou des informateurs. Ces derniers, avide d'argent, étaient souvent prêts à prendre des risques pour obtenir une information que le jeune Bolton convoite, d'autant plus qu'en raison de ses origines dans la noblesse, il ne pouvait pas s'introduire dans certains lieux sous une fausse identité. Il n'était pas rare qu'il fasse appel à de quelconques tierces personnes pour obtenir ce genre d'informations à sa place. Plus l'informateur se montrait digne de confiance et efficace, et plus Keith était prêt à faire appel à lui. L'un de ses principaux informateurs se trouvait à Stella Nova, une guilde neutre composé de mercenaires vénaux. Ils s'encombraient guère de chose telle que la morale ou le respect d'autrui, une qualité essentielle pour un informateur aux yeux de Keith. La meilleure personne qualifiée pour ce travail était une femme répondant au nom de Brooklyn, c'est tout ce dont il connaissait d'elle. Une femme venant de Stella Nova, guilde parfaite pour trouver ce genre de personne. Son caractère étrange n'était qu'affirmé par la présence d'un masque qu'elle portait sans arrêt. Quoi qu'il en soit, son histoire, son passé, son but, tout cela l'importe peu, du moment qu'elle était en mesure de lui fournir ce qu'il souhaitait.

Il avait eu vent de ses compétences lors de son arrivée dans la guilde Sky Stand, des rumeurs, des bruits qui courent. En apprenant cela, il s'empressa d'envoyer une lettre à Stella Nova, lettre lui étant adressée, une lettre cachetée. La mission qu'il voulait lui confier était simple, tuer un homme. Quelque chose de banal par les temps qui courent. Toutefois, c'était un moyen de lui faire part de ses qualités vis-à-vis de la mort. Un informateur capable de tout les vices pour arriver à ses fins était un informateur digne de confiance. Voilà ce que recherchait Keith, une personne capable de mettre tout de côté pour parvenir à soutirer les informations qu'il souhaite obtenir. Chose dont n'était pas capable le commun des mortels. Si il s'avérait que cette Brooklyn face partie de ces gens-là, alors il pourrait envisager de faire appel à elle à nouveau dans l'avenir. Pour l'instant, elle devait se contenter de réussir cette petite broutille.

Keith lui avait donné rendez-vous à Caelum, la cible se trouvait non loin de là, c'était donc un endroit parfait pour lui exposer son travail plus en détail. Une petite femme se présenta à lui, montant un cheval blanc, ironique, voilà qui attirait beaucoup l'attention selon lui. Une fois les formalités faites, il lui révéla la mission qu'il avait prévue pour elle, lui donnant le nom de sa cible, ainsi que son défaut, la gourmandise et l'amour des ingrédients rares et de qualités. Le reste, l'approche, l'exécution du contrat, tout cela elle était libre de le faire à sa manière, tout ce qu'il souhaitait, c'était savoir cet homme mort. Keith n'était pas dupe, être proche du pouvoir à ses défauts comme ses qualités, il ne croyait personne, la bonne foi est une chimère. Il avait décidé de la suivre, pour être sûr de l’accomplissement de cette mission. Il fit en sorte de toujours se tenir à bonne distance, ne révélant ainsi jamais sa présence.

La jeune femme avait choisi une approche plutôt habile, il devait l'admettre. Elle avait préféré l'infiltration à la force brute, chose qu'il ne pouvait pas lui reprocher, au vu de son gabarie, mais c'était une qualité à ses yeux, elle risque d'attirer bien moins l'attention qu'un homme grand et musclé ressemblant plus à une montagne de chair qu'à autre chose. Un jeune commis la fit rentrer dans la soirée organisée par Soren, la victime de Brooklyn. Il ne put voir la scène directement, c'était bien trop risqué de s'inviter à ce genre d’événement, il ne pourrait pas longtemps passer inaperçu. Il dut obtenir des détails en payant l'un des invités, qui lui raconta en détail la scène qui s’était déroulée à l'intérieur. Soren était tombé sur Brooklyn avant qu'elle ne puisse mettre son plan en exécution, et ce en prenant en compte le fait qu'elle en avait réellement un. La mort du pauvre homme se révéla être assez violente, mais il n'était pas bien placé pour juger ce genre de mort. De toute façon, le fait qu'elle est menée sa mission à bien était suffisant à ses yeux.  

Elle vint lui apporter une preuve de la mort de Soren, dans un petit sac dégoulinant de sang. Chose qui ne lui déplaisait pas, elle ne cherchait donc pas à le duper à première vue, même s'il était déjà au courant de la mort de cet homme, qu'elle lui amène une preuve supplémentaire était une bonne chose. Cette première expérience s'était avérée fort concluante. Il n’hésita pas à faire appel à elle à l'avenir, pour divers travaux, que ce soit pour de simples informations comme pour l'élimination de certaines personnes « gênantes » à ses yeux.


Chapitre 4 :  Video meliora proboque deteriora sequor                               


« Quiconque combat des monstres doit s'assurer qu'il ne
devient pas lui-même un monstre, car, lorsque tu regardes
au fond de l'abîme, l'abîme aussi regarde au fond de toi.»
Friedrich Nietzsche



Sa première rencontre avec un démon, chose que Keith n'oubliera pas. Il agissait comme un mage de Sky Stand, effectuant des contrats, s'assurant de développer la renommée de sa guilde. L'un de ses contrats l’amena dans les environs d'Ecarlatryon, zone réputée dangereuse pour un homme comme lui. Il prit soin de se dissimuler autant que possible, chose qui lui déplaisait pourtant énormément. Il n'était pas du genre à cacher son identité, il était fier de ses origines et des cicatrices qu'il portait sur son corps, il ne cacherait son visage pour rien au monde. Toutefois, il ne pouvait débarquer dans une ville proche du pacte sans faire en sorte de masquer sa présence. Il était orgueilleux, mais loin d'être inconscient. Pour trouver sa cible, Keith allait devoir mettre les pieds dans une taverne, un lieu pitoyable qu'il n'appréciait guère, lieu où se réunissent les moins que rien en tous genres. Toutefois, c'est dans ce genre d'endroit qu'il pourra obtenir de quelconques informations au sujet de ce démon, après tout, lui plus que toute autre personne ici-bas doit forcément avoir des ennemis, des gens qui le haïssent. Le genre de personne qui rêve de vous voir mort. Si jamais il ne trouve rien de ce côté-là, il pourra toujours acheter ce qu'il cherche, après tout, les deux maîtres de l'homme sont le pouvoir et la fortune. Tout s'achète chez les misérables, même leur honneur. Inutile de dire à quel point Keith avait peu, voir aucune compassion envers eux.

Son intuition se révéla être bonne. Au milieu de l'agitation, quotidien des tavernes en tous genres, il décela quelques individus susceptibles de l'aider dans sa quête. Certains avaient tout perdu à cause des démons, mais même s'ils souhaitaient les voir pourrir en enfer, ils n'étaient pas à l’abri des oreilles indiscrètes, ce genre de chose, il vaut mieux le dire en territoire Lumen, dans le cas contraire, ils ont de fortes chances de rejoindre leur ancêtre. D'autres pauvres hommes n'avaient pas besoin de tel malheur pour lui livrer des informations, quelques pièces d'ors suffisent. Il devait admettre une chose qui l'arrangeait, la loyauté dans le pacte est un mot bien rare.

Le démon qu'il recherchait avait été aperçu dans la forêt, aux dires de ces « charmantes » personnes. Keith ne tarda pas à le débusquer, après tout, un démon, qu'il soit au milieu des arbres ou d'une plaine, attire autant l'attention, ils ne brillent pas par leur discrétion, c'est bien là leur seule qualité à ses yeux, ils sont facilement repérables. Ce qui le surprenait avant tout, c'était la présence du démon dans ces lieux, visiblement, les informations qu'il avait reçues étaient vrai, voilà quelque chose d’inattendu, les hommes dans ces contrées mentent plus qu'à la cour du roi. Le démon se jeta sur lui sans sommation, chose prévisible, les démons de Zereph n'ont pas pour habitude de parler avec les hommes. Malheureusement pour lui, le jeune homme avait préparé le terrain avant son apparition. Que les informations soient fausses ou non, il avait pour habitude de disséminer ses fils partout sur le lieu de l'affrontement. De sorte de recouvrir autant de surfaces que possible. D'autant plus qu'ils sont presque imperceptibles, la probabilité qu'un homme, ou même un démon, puisse être en mesure de les repérer est très faible. Rares sont les personnes capables de déceler la présence de ses fils magiques.  

Keith tendit le bras en avant, une multitude de fils surgit de l'ombre pour agripper de part en part son adversaire, le repoussant en arrière et le plaquant violemment contre le tronc d'un arbre. Un sourire effleura les lèvres du jeune homme :

-Tiens toi tranquille, démon.

-La Thread Magic, une arme de lâche, à l'image de la race des hommes.  

Ce dernier cracha avec dédain à ses pieds, non content de souiller la mémoire de sa magie, il se devait aussi de souiller ses chaussures. Keith resserra l'étreinte jusqu'à arracher un rictus trahissant la colère et la douleur de sa proie.

-Je devrais te torturer, prendre mon temps, savourer cet instant.

Il fit les cent pas en face de lui avant de reprendre :

-Vois-tu, chez toujours été curieux à propos des démons, votre sang est rouge ? Ou bien noir comme la nuit ? Qu'en penses-tu ? Je devrais vérifier par moi-même non ?

L'intéressé grogna, comme il s'y attendait, les créatures de cette espèce doivent avoir du mal à parler la langue des hommes, ce qui est naturel après tout, leur forme humaine ne se rapproche en rien d'un homme normal. Quoi qu'il en soit, Keith se remémora les termes de sa mission, il devait éradiquer le démon et non lui soutirer des informations. La torture n'était donc pas vraiment une option légitime, puisqu'il lui suffisait de l'achever et de rentrer. D'un autre côté, il n'avait nullement l'intention de laisser passer une telle occasion. Torturer un démon, voilà qui pouvait se révéler intéressant. Cette perspective éveilla son intérêt et sa curiosité. Toutefois, l'acteur de cette entreprise ne se laissa pas faire, il brisa les liens qui le retenait prisonnier avant de se ruer à nouveau sur lui. Visiblement, les fils de base ne suffiraient pas à le retenir en captivité, il devra les renforcer s'il souhaite pouvoir le maîtriser, chose qu'il n'avait malheureusement pas le loisir de mettre en œuvre dans cette région, se battre sans retenir ses coups était une mauvaise idée, il risquerait d'attirer l'attention sur lui.  

A contre cœur, il prit une décision juste avant que son adversaire ne soit à porter. Il rassembla tous ses fils pour le ligoter face à lui. L'enfermant dans un cocon de fils. Ne laissant paraître que son visage. Il s'approcha de son prisonnier en dégainant son sabre, Minos, le sabre de sa famille. Il le pointa vers son adversaire en poussant un soupir de lassitude :

-J'aurais aimé m'amuser plus longtemps avec toi, mais je n'ai, à mon grand regret, pas le loisir de t'accorder plus de temps, tu m'en vois désolé.

Il se débattit autant que possible dans un accès de colère, en vain.

-Maudit sois-tu humain, souviens-toi de tes défaites, tu rejoindras bientôt le reste des hommes tués par mon maître.

Keith lui lança un regard noir, rempli de haine et de colère :

-Tout ce dont je me souviens, c'est ce que j'ai perdu démon, tu n'as pas besoin de me le rappeler.  

-Votre cause est vouée à l'échec, vous les humain et votre race inférieure.

-Ressens la douleur de ces êtres inférieurs quand tu brûleras en enfer.

Sur ces mots, il rengaina son sabre et lui tourna les talons, ne laissant qu'une immense traînée de sang derrière lui.

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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyDim 15 Mai - 23:31

Blablablablabla (…).

Je suis sincèrement désolé (ouah, j’ai réussi à dire ça) pour avoir zappé cette éval’. Tu as le droit de me flageller si tu veux.

Bon, allez, assez de temps perdu. Gogogogogogo !


Sur le fond :

Globalement, s’inspirer de GoT, c’est bien m’enfing, attention à pas fonder tout son background dessus. Non parce que bon, là tu reprends carrément un personnage de la série avec Roose. Je te force pas à modifier mais fais gaffe. .-. J’ai eu le générique de la série dans la tête pendant une bonne partie de la lecture tellement c’est basé dessus. :rip:

Magie : Ca me va, sauf le dernier paragraphe. Si t’a rien préparé, ton champ de détection n’est pas réduit ; il est tout simplement inexistant. A modifier.

Physique : Pas grand-chose à dire, c’est très bieng. On sait d’où les choses viennent, c’est cool. Hum, après, manquerait les détails à la con habituels genre voix, tics, pilosité, toussa. Vref, rien d’important.
Ah, juste, quand tu décris tes armes, tu parles d’abord de sabre puis tu dis : « Le deuxième Katana ». Sauf qu’un sabre n’est pas un katana. Par contre, un katana (sans majuscule stp) est un sabre. A modifier.

Psychologie :  

Mm… Je comprends pas vraiment la haine envers le roi de Caelum. Enfin, sa mollesse. C’est le fait qu’il ait attendu que Zeref soit au porte de son royaume (à Fiore) pour envoyer SS qui fait que Keith pense ça ? Après je trouve ça étrange de voir un tortionnaire à SS, m’enfing, soit, ça passe vu que c’est Sting qui commande.  Voilà, après je crois pas avoir vu les peurs de Keith, ni ses goûts (au sens trivial du terme).

Histoire : Pas grand-chose à dire. Juste deux trucs. Enfin, un et demi :

- « Il lui fracassa la colonne vertébrale contre la paroi âpre de la prison » ← regkergegeproggr Quoi ? Oo Ton perso, c’est pas Hulk, il va pas fracasser la colonne vertébrale de quelqu’un en le plaquant contre un mur. Surtout que ton perso a pas encore 12 piges. Donc déjà, le simple fait d’attraper quelqu’un et de le plaquer contre un mur, c’est plus que chaud. ‘-‘ A modifier.

- Le rouge de Genesis m’a fait perdre trois points de vision à chaque œil. Je serai donc jamais pilote d’avion grâce à toi (même si j’veux pas faire ça). Merci. ;;


Sur la forme :


… Hum. Tu m’as dit avoir rushé la fin de ta prez et… Ca se remarque, malheureusement. Je vais pas te le cacher, j’étais (choqué et) déçu en lisant. C’est dommage, vu ce que t’avais fait pour Akira. Après, bon, t’as rush mais t’aurais pu corriger vu que tu me parlais de revoir quelques trucs avec Sting. Bon, y a un moment, j’ai arrêté de citer la grande majorité de tes fautes, c’est souvent le même type de bordel.
Vref, vref, allons-y.

Ponctuation :
Une frénésie des virgules qui rend beaucoup de tes phrases trop longues. J’ai arrêté de citer parce que y en a partout. Et j’ai arrêté de cité avant la fin de la psycho, donc je te laisse imaginer pour l’histoire. Vref, fais vraiment gaffe à ça.

- « Une seule chose compte à ses yeux, son apparence. L'image qu'il renvoie aux autres est primordiale à ses yeux. » ← Répétition de « ses yeux » + il aurait mieux fallu mettre deux points au lieu d’une virgule dans la première phrase
- « (…) lui donnant un caractère imposant, mesurant 1,85, il aime sa taille, cette impression de surplomber les autres, on pourrait qualifier ça de plaisir personnel. » ← Là où tu vois une phrase, j’en vois trois. Point après « imposant » et « autres ». Et même chose pour la phrase suivante qui aurait dû être séparée en deux.
- « Ce manteau est un souvenir de son passage à « L'inquisitio », un groupe spécial formé lors de sa jeunesse, groupe dont il ne reste plus aucune trace aujourd'hui, seul perdure son manteau ainsi que leur insigne, une croix d'argent avec une inscription « in morte veritas ». » ← Là aussi, une phrase au lieu de deux ou trois.
- « En mettant sa magie de côté, il garde toujours sur lui deux sabres l'un de sa famille, confié par son père, qui fait partie des deux trésors de la maison Bolton. Et l'autre, reçu en récompense pour ses services en tant que membre de l'inquisitio. » ← Lis ta phrase à voix haute en respectant la ponctuation, tu verras tout seul le problème :rip:
- « Lui-même ne saurait faire la différence, a-t-il vraiment ressenti le besoin de sourire ? » ← En deux phrases.


Concordance/Conjugaison : Du wtf dans les temps avec du présent et du futur qui s'incrustent assez souvent. D'autres erreurs ponctuelles plus rarement.

- « Le premier, en haut à droite de son torse, représentant un loup, symbole de la maison Stark, maison liée par le sang à sa famille. » ← Vu la tournure de la phrase, il aurait fallu mettre « représente ».
- « Ou presque, en effet, les membres du pacte écarlate ne rentrant pas dans cette catégorie, puisqu'il les considère comme des ennemis directs. » ← rentrent* vu ta tournure. Et un point après « ou presque ».
- « Ne trahissant ni rage ni colère. Il se montra aimable face à n'importe qui. » ← Ah, bah pour une fois, il faudrait faire une seule phrase au lieu de deux. Mettre un participe présent dans une phrase ne comportant qu’une seule proposition, ça veut rien dire. Ah et montrera*.
- « Et cette idée lui déplaisait fortement. Il refusait de tomber aussi bas, suivre le chemin de la folie n'était guère une possibilité à ses yeux. Certes, il ne pouvait pas abandonner la torture, elle représentait » ← Oui, le passé... ? Pourquoi... ?
- « il ne raterait pas l'occasion d'en torturer un si ce dernier a le malheur » ← avait*
- « Justifiant leur aveuglement par leur prétendue vision de la justice. » ← Mais encore ? .-. Même chose pour le participe présent, ta phrase veut rien dire
- « Les journées de Keith furent rythmés » ← étaient rythmées*
- « Ne laissant réchapper aucune émotion. » ← le participe présent, 3ème édition
- « Keith avait un grand sens de la famille depuis qu'il est venu au monde, il a rarement côtoyé le monde extérieur, restant enfermé dans la demeure familiale. Il n'a connu que deux "frères" au cour de sa vie, Genesis et Sting en tant qu'enfant de son âge’ ← Le passé composé, c’est délicat quand tu narres au passé. Et ici, ça va pas.
- « avec autant de choix à sa disposition, le garçon ne sait pas par quoi commencer. Il resta «  ← Pas de préseng
- « Il aurait pu ruminer un long moment si la voix grave de son père ne l'arracha » ← Ne l’avait pas arraché*
- « Fait le » ← fais-le*
- « Insoutenable. C'est le mot «  ← c’était*
- « Ce n'était (…). Néanmoins, les hommes de Caelum ne s'inclineront pas (…) un ordre de mobilisation parvient » ← Wtf futur et présent
- « Crétin…….. » ← Wtf de mettre 500 points ??????????????????????
- « -Je devrais te torturer, prendre mon temps, savourer cet instant. Il fit les cent pas en face de lui. Vois-tu, chez toujours été curieux à propos des démons, votre sang est rouge ? » ← Pour ton « il fit les cent pas (…) » t’aurais dû sauter une ligne, mettre ça en narration et reprendre le dialogue après.

Autres : Beaucoup de fautes débiles que tu aurais pu éviter à mon avis. J’ai trouvé quelques confusions ses/ces aussi et beaucoup de singulier/pluriel ou masculin/féminin genre « le soir venue » ou « crier de douleurs ».
Ca me fait rager, parce que tu vaux mieux. Bon, après, y a des fautes que tu répètes et qui m'inquiètent un peu plus meybon. :rip:

- « au préalablement » ← au préalable*
- « des pertes de temps liés » ← un perte de temps, oui
- « une masse de muscles assez importante, sans pour autant tomber dans l’excès.  Cette masse musculaire » ← je pense qu’on a compris qu’il est MASSIF
- Dans la physique, tu n’utilises que « il », c’est vite lourd, on sait plus vraiment si tu parles de Keith ou de ce que tu décris en détails.
- « En plus de porter les tatouages de sa famille, il garde une autre marque sur son corps, souvenir bien plus douloureux qu'un quelconque tatouage. » ← So many tatoos
- «  Une longue cicatrice, dû » ← due*
- « Le fourreau quand à lui va de pair » ← quant* paire*
- « cette phase de colère et de rage qu'il éprouve, est suivis » ← suivie
- « Caellum » ← Un seul « l », toi qui aime les langues mortes wsh :wesh:
- « a mollesse du roi actuel a parmi » ← permis*
- « Zereph » ← choisis entre « Zeref » (à l’anglaise) ou « Zeleph » (à la française), pas un mix
- « les Stark pourrait aussi être digne » ← les Stark, pluriel
- « Seul la naïveté » ← Qui est seulE ? La naïveté.
- « Quand à Phoenix Ashes » ← quant à* (bis)
- « un prix qu'ils n'ont jamais renié et que chaque membre de cette famille a accompli sans broncher » ← accomplir un prix, uh… ?
- « étaient plus qu'amical » ← Remember : un potal, des poteaux.
- « en sommes » ← somme*
- « tel est la voie qui m'a été confié » ← telle* confiée*
- « l'instrument importé peu » ← roooh importait* TOUT DE MEME, JEUNE HOMME. D8
- « les voix implorantes qu'il ressentait «  ← Généralement, on entend les voix, on les ressent pas Enfin, sauf si t’es synesthète.
- « Le phénomène qui c'était » ← s’ *et t’as refait la faute plusieurs fois. Oo
- « laisser la vie remportait la victoire ? » ← Ouh. Ca pique.
- «  taches bien plus sombres venaient entacher sa tenue » ← les tâches entachent de façon tachetée ce qu’elles tâchent :freud:
- « le souvenir des frères liés par le sang » ← Heureusement que tu l’as précisé, moi j’ai pas de lien de sang avec mon frère quoi :nomad:
- « Une dernière phrase, raisonnant » ← résonnant* sinon ça veut dire « réfléchir »
- « luter » ← lutter*
- « entrevu » ← entrevue* (a plusieurs reprises °°)
- « Quoi qu'il en soit, ce temps d'attente lui a permis de réfléchir au sujet des motivations de Sting, pourquoi avoir rejoint Skype, pourquoi avoir accepté l'offre du roi ? » ← MDR PTN T’ES UN GENIE
- « avait de quoi le laissait » ←ptn mec tu déconnes, là :depressed:
- « êtres fait de chers et de sangs » ← Non :hap:
- « L'un de ses principaux informateurs se trouve à Stella Nova, une guilde neutre composait de mercenaires «  ← é* et se trouvait* (d’ailleurs, t’as foutu du présent après donc ça vaut pour ça aussi)
- « Torturer un démon, voilà qui pouvait se réveiller » ← Je sais que t’étais mort quand t’as fini d’écrire... Et ça se voit. %D


Bilan :

Baaaah… Comme je t’ai dit, je suis assez déçu. :depressed: Après, voilà, je suis déçu relativement à toi, à ton niveau, à ce dont je sais que tu es capable. En soi, ça reste d’un assez bon niveau. o/
Donc bon, modifie ce qui est à modifier et corrige si t’as envie. Signale-moi quand le tout sera fait et je te donnerais ton EP. :v
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Akira K. EntonWhite Kaiser
Akira K. Enton
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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyLun 16 Mai - 5:18

Bon, je suis vraiment mauvais, j'ai vu les fautes et je dois admettre que j'ai aucune excuse, ça m'a fait saigner des yeux. J'ai honte mais j'assume.
C'est vrai, l'acte II était bien moins réussi que le premier, j'aurais dû commencer ma fiche plus tard, j'ai voulu finir avant le délai sans être motivé, c'était une mauvaise idée. Je ne cherche pas à m'excuser ou quoi que ce soit. C'est ma faute y'a pas de raison.
Quoi qu'il en soit il est trop tard, donc autant réparer le navire, même s'il faut le faire avec du PQ et qu'il a plus de trous qu'un champ de mines. On fait avec ce qu'on a n'est-ce-pas?

Sur le fond :

-Magie : Corrigé

-Physique : Pareil

-Psychologie : Keith déteste le roi parce que c'est une tarlouze. Blague à part, le fait qu'il est attendu le dernier moment oui, surtout le fait qu'il ne combat pas à vrai dire, c'pas un mage ok, mais aux yeux de Keith ça compte.

Pour les peurs et les goûts c'est normal, 'fin normal dans le sens ou keith n'a plus grand chose à perdre, sauf ce qui reste de sa famille (j'ai appuyé sur l'importance de la famille à ses yeux dans la description, ça me semble logique qu'il cherche à la défendre et qu'il redoute la mort d'un de ses membres), vu que son frère et tout ses amis sont mort.
Il en va de même pour les goûts, il n'en a pas vraiment. certes il est orgueilleux de son statut de noble. mais il n'aime ni l'argent, ni les plats complexes ni les bons vins. Après on pourrait parler de la torture, mais comme c'est plutôt dans le sens mi-teinte à ses yeux. Il n'aime pas la pratiquer puisqu'il exècre cette sensation de dépendance vis-à-vis de la torture. mais d'un autre côté, c'est l'héritage de sa famille. C'est donc plus un devoir je pense.

Histoire : Done

Sur la forme :

O.M.G, je vais soit me pendre, soit retourner au lycée voir au collège (ça me ferait pas de mal en vrai :rip:). Là j'atteins des sommets en nullité, surtout en matière d'orthographe. Ok je pourrais me rattraper avec les excuses classiques du genre "j'étais crevé", "j'me suis pas relue". Mais merde, y'a quand même des limites. Vref, j'ai corrigé tout le bordel normalement. Si y'a encore des fautes vous avez le droit de me lapider, de me brûler, au point où j'en suis ça ne peut me faire que du bien.

PS : En parlant d'honneur, je cherche le miens. Vous ne l'auriez pas vu? :rip:
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Rainer RyuukenShaytan's Hand
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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  EmptyLun 16 Mai - 16:29

Ce que tu devais modifier l'a été.

J'te valide donc en tant que Major de Sky Stand (rang B) avec 2300 EP ! o/

Maintenant, go faire ta FT. :v
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MessageSujet: Re: Κύριε ἐλέησον Κύριε ἐλέησον  Empty

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Κύριε ἐλέησον
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