Jashin, le côté sombre d'Oedipe [FINI]

Messages : 11 Date d'inscription : 13/11/2016 Rang : B

Jashin M. Sasayaki

Nom : Sasayaki

Prénom : Jashin Majin

Âge : 19

Sexe : Homme

Guilde (et poste souhaité) : Neither Impact, péché de la luxure

Surnom : Oedipe, Sôsô no Ouji (Oedipe, le prince des tombeaux) [Déverrouillé au rang B]

Behind the screen

Un pseudo : Hope/ Ayden H.Crimson

Un âge : 19

Comment tu nous as connu ? Divination

Le code du réglement ? [Alabalidé]

Des commentaires ? Ici

L'avatar que tu utilises ? Judar, magi the labyrinth of magic

Magie(s) ou Malédiction

Dragon Slayer du désert :

Une magie enseignée par un dragon pour vaincre les dragons. Mais il va de soi que si cet art perdu est capable de pourfendre les écailles des dragons, le faible épiderme des humains et autres créatures mortelles n'opposera pas de grandes difficultés non plus.

Les utilisateurs de cette magie ont la capacité de se battre en utilisant un des éléments présent dans la nature, ainsi ils peuvent le créer, le supporter et même s'en nourrir. Le Dragon Slayer du désert, lui, contrôle l'élément du sable, élément auquel il est immunisé qu'il soit naturel ou magique (sauf rapport de force entre les Slayers). Seul les chasseurs de dieux peuvent se nourrir de l'élément d'un Dragon Slayer sans que cela soit réciproque.

De part les conditions dans lesquels vivent ceux qui sont élevés dans ces grandes et désolantes étendues de sable ont une résistance accrue aux conditions climatiques rudes et voit également leurs yeux protégés face aux petits grains de sable ou de poussière qui viendraient s'infiltrer de manière impromptue. Aussi, marcher dans le sable ne leur pose aucun soucis, ce genre de sol étant dur à pratiquer pour un humanoïde lambda ne l'est pas pour ce genre de combattant. Outre les particularités dû à leur environnement de prédilection, les mages draconiques possèdent des sens bien plus développés. Ils peuvent flairer les odeurs, ont une audition capable de capter une plus large amplitude sonore et d’une plus grande portée. Ils possèdent aussi des réflexes reptiliens très accrus.

De manière générale, les Slayers utilisent leur corps comme arme et utilisent leur élément pour apporter des effets supplémentaires à leurs attaques. Ainsi, le sable étant une matière très malléable, il n'est pas rare de les voir s'en recouvrir le corps et de lui faire prendre des formes simples afin de créer des armes épurées mais efficaces comme un marteau, une forreuse et autre objet contondant ou forant.

D'une manière plus complexe, le Dragon Slayer du Désert est capable de commander le sable afin d'utiliser ses capacités à courte, voir moyenne, distance pour les plus puissants. Ainsi, tempêtes de sable, déferlements et des mouvements non naturels pourraient surprendre des guerriers plus aguerris.

Magie Secondaire : Sand Magic :

Une magie permettant de contrôler et de générer le sable et de s'en servir pour déchiqueter ses adversaires dans des torrents de gravillons ou de les ensevelir et de les laisser suffoquer dans leur tombeau doré.

Cette magie vient apporter quelques armes et stratégies supplémentaires au Dragon Slayer qui reste tout de même limité dans le contrôle de son élément par son art.

Rudiment : Demon Sealing Magic :

Une magie d'écriture permettant la création de sceaux ayant pour but d'entraver de diverses manières la cible du mage. Très utilisée dans les rites funéraires afin de maudire ceux qui fouleraient du pied les tombeaux sacrés, ou encore pour éloigner les esprits malins des défunts et leur permettre un voyage serein et paisible vers les cieux. Jashin s'en sert plus comme d'un rite de croyances plus que pour la magie.

Physique

Jashin a passé presque toute sa vie dans le désert d'Igaï à supporter les rayons du soleil et la chaleur infernale du sable doré, et pourtant il est coloré, certes, mais pas mate. Comme on peut s'en douter il n'y a pas foule de coiffeurs dans cette grande mer de sable et les cheveux noirs de Jashin ont pu pousser sans contrainte. Il en fait une très longue tresse afin qu'ils ne le gênent pas dans ses mouvements ou dans sa vision. Vision dotée, d'ailleurs, d'une caractéristique rare puisqu'en effet ses pupilles sont de couleur rouge écarlate alors qu'il n'est ni albinos ni démon, enfin cela reste encore à prouver. De même que pour ses cheveux, ses ongles n’ont eu que les soins d’un dragon, de ce fait Jashin est doté d’ongles pointus dont il se sert régulièrement pour lacérer et transpercer.

Le jeune homme aborde une posture toujours nonchalante du haut de son mètre quatre-vingt six. Il donne toujours l'impression de n'être concerné par quoi que ce soit, souriant toujours même dans les situations qui n'ont rien d'amusant. Jashin est souvent considéré comme quelqu'un d'irritant notamment à cause de sa voix, en effet elle est très aiguë et enrouée, de plus il parle presque toujours en rigolant peu importe ces propos et les traits enfantins de son visage imberbe lui donne des airs de jeune psychopathe. (Hrp : Pour comparer sa voix, je m'inspire de celle d'Hidan dans Naruto, avec une voix plus ado quand même.)

En plus d'être un survivant hors-pair, le Dragon Slayer est également pilleur à mi-temps. Il a, dans le désert, foulé le pieds de nombreuses ruines et s'est servi dans les réserves personnelles que pouvaient cacher certains riches dans de faux tombeaux. Il ne se permettrait jamais de piller de vrais tombeaux, abritant des défunts. Cette passion, il n'a pas l'air de la cacher, il porte fièrement son collier en or et ses deux bracelets également forger dans le même métal. Jashin ne connaît pas le froid, il est toujours vêtu d'un petit gilet noir qui ne descend pas plus bas que ses côtes et qui cache la marque de sa guilde également aux couleurs dorées. Assorti à son haut, un pantalon large de la même couleur recouvre ses jambes. Il porte seulement un petit foulard blanc qu'il enroule parfois autour de sa bouche pour ne pas êtres gêné par le sable virevoltant du désert.

Ce costume peu habillé ne cache pas la fine silhouette du Slayer. En effet les quelques exercices physiques et la nourriture présente dans le désert ne lui ont pas favorisé un corps de colosse. Néanmoins, affronter le vent, les tempêtes de sable et les conditions météorologiques capricieuses en fonction du moment de la journée lui ont forgé un corps robuste de soixante-quinze kilogramme. Ainsi, même s’il n'est pas massif au sens littéral du terme sa force est bien au-delà de nombreux guerriers.

Il arrive souvent que des papillons noirs virevoltent autour de Jashin. Ces insectes sont nombreux dans les tombeaux. Ils sont généralement synonyme de mauvais présage. Allez savoir pourquoi ils semblent aimer le jeune Slayer. Sûrement parce qu'à chaque fois qu'ils se montrent autour de lui en nombre, une sordide histoire voit le jour. Une histoire qui pourrait enfermer un gosse dans la peur pour le restant de ses jours.

Psychologie

Jashin a vécu dans des conditions particulières, élevé dans le désert par un dragon des sables. Les déserts ont la réputation d'être remplis de tombeaux, de cimetières et autres trésors mortuaires. Tout cela étant loin d'être infondé, le jeune homme n'a pas peur de la mort et n'a aucune difficulté à la donner. Son père adoptif lui a toujours appris qu'ôter la vie lui serait pardonné si en échange il honorait toutes ses victimes. Comment les honorer ? Leur offrir un cercueil et leur donner quelque chose qui permettrait aux défunts d'accomplir leur voyage au purgatoire sans encombre. C'est pourquoi Seishin, le dragon du désert a appris les bases des bases du Demon Sealing Magic. Certain sceaux sont dédié aux morts et à leurs voyages. Et Jashin s'efforce de respecter ce rituel à chaque fois.

Au delà de ça, Jashin est un être qui aime s'amuser et découvrir. Il a passé sa vie dans un milieu où les rares humains que vous croisez sont en majorité des pilleurs, vous apprenez peu de la civilisation. Ainsi dès que le jeune homme rentre dans un endroit peuplé il ne peut s'empêcher de fouiller partout, de s'incruster toujours de manière peu discrète et peu respectueuse dans des regroupements. Juste pour voir. Il lui arrive cependant d'être fatigué de son hyper activité incessante et d'avoir besoin de se reposer au calme en étant en charmante compagnie.

Le Slayer, lorsqu'il quitta son désert pour rejoindre des rangs plus civilisés avec les encouragements de son père Seishin, s'est découvert une passion inconsidérée pour le plaisir de la chair. Malgré son jeune âge, il occupe son temps libre dans les quartiers des plaisirs, où accompagné de charmantes jeunes dames qu'il courtise... Ou qu'il traîne de force avec lui... En effet Jashin apprécie tous les rapports, que sa ou ses partenaires soient consentantes ou non. Et dans le cas où celle-ci ne le serait pas, il ne veut pas se montrer trop cruel... Alors il la tue après avoir finit son affaire et lui offre un cercueil de sable et le scelle afin que les gravillons ne bouge plus jamais.

Heureusement le physique du Slayer joue en sa faveur et il est rare que la gente féminine qu'il côtoie régulièrement le repousse. Sûrement aussi parce qu’aux alentours d'Ecarlatryon ce démon de la luxure est connu.

Les seuls êtres qui pourrait croiser la route de Sasayaki sans avoir à le craindre sont les enfants. Tout comme son père adoptif, il les considère trop jeunes et pures pour que qui que ce soit se permette de leur faire du mal. Ils ont encore l'innocence et l’espoir selon lui.

En plus de la luxure, Jashin a découvert en quittant le désert de nouvelles nourritures. Se nourrissant exclusivement de chair de cactus et de viande de créatures pas franchement ragoûtantes, il est devenu très heureux de pouvoir savourer des plats préparés par de vraies élites de la cuisine. Même s’il ne mange et ne bois pas tous les jours, il trouve toujours réconfortant de profiter de ses sujets féminins et de savourer un petit banquet.

De manière générale, Jashin est bon enfant et garde toujours son tempérament irritant. Mais il peut tout de même perdre son calme et son sourire dans différentes situations. Premièrement, il ne faut jamais parler de destin devant lui, un mélange de tristesse, de mélancolie et de colère envahirait alors le Dragon Slayer et il se sentirait obligé d'aller se calmer en violant inutilement une jeune demoiselle qui aurait pourtant échappé à ce sort dans d'autres circonstances. En second, Jashin tente de respecter les croyances des autres et de ne pas les forcer à prendre soin des morts comme Seishin lui a toujours indiqué. Cependant, il n’apprécie pas les pilleurs de tombes. Pour lui les morts ne font plus partie de ce monde et ne doivent plus être gênés durant leur éternel sommeil. Si quelqu'un dérangeait un défunt, ce quelqu'un ferait alors quitter la route du purgatoire à ce défunt. Et ce quelqu'un mériterait alors d'avoir son propre tombeau, un tombeau rempli de souffrances pour l'éternité, pour que jamais il ne connaisse la paix qu'il avait injustement retirée. Enfin, le déranger pendant ses jeux charnels, l'énervera sérieusement. Et s’il est trop insistant, il se pourrait que Jashin soit responsable de la mort de ce gêneur.

En ce qui concerne la guerre qui fait rage entre les démons et les humains. Jashin pense que c'est pour lui un bon moyen de se venger de ceux qui l'ont lâchement abandonné dans le désert à cause d'une voyante à deux Jewels. C'est pourquoi il a rejoint les rangs de Neither Impact. Non seulement cette guilde lui permettait de rassasier sa soif de luxure sans qu'on ne tente de l'arrêter mais en plus elle lui permettait de purifier de nombreuses âmes en leur donnant la mort et en les envoyant tout droit au purgatoire. Mais il reste tout de même un bel électron libre si l’envie lui prenait il quitterait sa guilde sans vergogne et irait trouver logit ailleurs. Etant fils de dragon Jashin considère qu’il n’a pas à craindre les autres de son espèces et qu’il doit, comme Acnologia avant lui, asseoir sa domination sur toute les espèces. Et pour ce faire il sait quand il peut faire le malin ou quand il doit faire profil bas. Jusqu’à ce qu’il puisse enfin faire le malin de nouveau. Le dragon slayer ne cache absolument pas qu’il s’aime et qu’il a confiance en ses capacités. La seule personne et la seule chose qui puisse lui faire peur et son père Seishin à qui il voue un profond respect et crainte depuis qu’il l’a vu pour la toute première fois ainsi que Lust, une partie de lui profondément enfouie en lui et qui se réveil si ses besoins charnels ne sont pas rassasié et lorsque Lust se réveil, l’esprit et le corps de Jashin sont complètement balayé et affaibli. Le sexe et pour Jashin ce que serait la bouffe au commun des mortels.

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HISTOIRE

Première partie : Face à la mort.

Octobre 358, un nourrisson pousse ses premiers cris et laisse entendre ses premiers pleurs en Arrakis. Ses deux parents, Sharaza et Jafar étaient deux fervents croyants au destin tout tracé et donnaient régulièrement visite aux charlatans que l'on appelle « Voyant ». Et ils n'ont pas attendu bien longtemps avant d'emmener leur avorton voir ces truands. La folle qui a lu mon destin m'a prédit un syndrome d'Oedipe. Vous ne savez pas ce que signifie ce diagnostic ? Ahahah. Cela signifie simplement que j'étais destiné à trucider mon père et à commettre le péché de l'inceste. Vous comprendrez que mes géniteurs n'ont pas souhaité que je survive. Craignant plus pour leur vie que de l'amour qu'ils me portaient. Mais bien trop lâches pour mettre fin à mes jours de leurs mains, il préferèrent lâchement m'abandonner encore nourrisson au beau milieu du désert. Avec seulement quelques jours derrière moi autant vous dire que mes chances de survie étaient nulles.

Ces souvenirs, ne sont pas à proprement parler les miens. Évidemment que de moi même je ne m'en souviens pas. Je vous l'ai dit ! Je venais tout juste de naître. Non c'est mon père adoptif qui m’a raconté cette histoire. En revanche, même si ma mémoire n'était pas apte à retenir les choses compliquées de ce genre là, je me souviens très bien de la première fois où j'ai rencontré Seishin. Enfin, non, je ne m'en souviens pas. Je me rappelle juste de la sensation que j'ai éprouvé lorsqu'il a surgit de sous le sable pour ensevelir les brigands qui était sur le point de « m'adopter ». Je pleurais, c'est qu'à l'époque je supportais mal la chaleur intense du désert, et puis un bambin seul au beau milieu d'une mer de sable remplie de créatures qui pourraient vous tuer d'un regard, même à un si jeune âge vous pouvez sentir que votre vie n'est pas en sécurité. Je pleurais donc, je revois quelques images du pilleur commençant à se pencher sur moi, mes cris incessant étaient en train d'attirer de jolies et dangereuses bestioles en plus de ces voleurs. Seulement, j'ai également attiré quelque chose de beaucoup plus puissant que n'importe lequel de ces monstres. Un dragon, doré comme le sable brûlant du désert, par dessus ses écailles une armure d'os recouvrait sa colonne et descendait le long de ses flancs. Majestueux au possible et en même temps plus terrifiant que jamais. Face à une telle incarnation de la mort, mon esprit plia, il était fasciné et en même temps rempli de crainte. Ce n'était pas la crainte que la bête se retourne vers moi pour me gober. Non, c'était plus une crainte de respect, comme lorsque vous vous retrouvez en face du Seigneur Zeleph. A l'apparition de Seishin, toutes les créatures attirées par mes pleurs tournèrent les talons, quant au brigands... Ils ne savaient visiblement pas que la seul bonne idée face à une telle chimère était la fuite. Le dragon offrit un tombeau de sable aux humains au milieu de cet étendu doré.

Ensuite, Seishin m'a raconté qu'il m'avait pris avec lui et qu'il m'avait gardé à ses côtés dans un ancien temple en ruine caché sous le sable, seul un petit terrier caché dans les dunes donnait accès à ce lieu. Pourquoi une telle puissance s'était elle déplacée pour un bambin me demanderez vous...Hm... Allez-y demandez-moi ! Justement parce que j'étais un enfant. Le dragon du désert était parfois nommé, à juste titre, le roi des morts. Aussi bien parce qu'il la donnait que parce que tous les morts qui jonchaient le désert était sous sa « garde ». Il veillait à ce qu'aucune tombe ne soit profanée. Mais pour qu'il y ait la mort il faut que la vie puisse prospérer. Les deux faces d'une même pièce. Ainsi, Seishin ne donnait jamais la mort aux enfants. Ensuite vous me demanderez pourquoi une telle puissance m'a adopté... Ah je vois que vous avez compris. Je vais vous répondre puisque vous me posez la question. Parce que je suis le seul enfant qui s'est arrêté de pleurer lorsqu'il a fait exploser la dune de sable par laquelle il était apparu.

C'est de cette manière que l'incarnation de l'esprit des morts devint mon père et mon modèle. Et c'est ici que la possibilité de devenir le Dragon Slayer du Désert s'est ouvert à moi. Pour le plus grand malheur de trop de gens. Eheh !

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Deuxième partie : Une survie bien remplie.

Seishin m'a élevé et éduqué pendant mes sept premières années, il m'a appris à respecter les morts plus que la mort elle même. Il m'a appris tout ce qu'il y avait à savoir sur les créatures qui habitent le Désert d'Igaï. Il m'apprit également les bases des arts secrets des Dragon Slayer ainsi que celle du Demonic Sealing Magic. Et le jour de mes sept ans, il m'envoya dans le désert. L'un des tombeaux qu'il avait verrouillé voyait son sceau s'affaiblir. Je devais commencer à appliquer toutes les connaissances qu'il m'avait donné. Le jour de mes sept ans, j'étais de nouveau seul dans le désert, avec quelques bouts de tissu pour simples habits et je devais parcourir cette mer de sable jusqu'au tombeau d'un ancien roi oublié.

Ce voyage fut terriblement long et dur. Marcher dans le sable est une tâche bien ardue. Et il n'y a que très peu d'abris qui pourront vous offrir une protection contre les rayons dévorant du soleil. D’autant que plus vous avancez plus vous pouvez sentir la chaleur du sable envahir douloureusement vos pieds. Vous apprenez à vous sentir soulagé entre chaque pas. Lorsque votre pied quitte enfin ce sol ardent pendant une demie seconde, vous soufflez enfin. Mais vous êtes vites ramenés à la réalité quand vous le reposez de nouveau et que votre pied s'enflamme encore.

Lorsque, le sable volant vous fouette inlassablement le visage et s'incruste sous vos paupières, vous ne pouvez même plus faire attention à vos pas et vous ne voyez pas que vous êtes arrivé en haut d'une dune et que votre avancée suivante vous amène à rouler sans pouvoir vous contrôler jusqu'en bas de celle-ci. Vous vous relevez en recrachant le sable qui s'est faufilé pendant que vous suffoquiez durant la chute. Une fois sur vos deux jambes vous remarquez que même si le sable semble vous engloutir à chacun de vos pas, cette belle cascade vous avez eut l'impression de la faire sur un sol dur et non du sable, vous constatez donc les bleus qui sont le résultat de votre inattention.

Lorsque le voyage est aussi rude mais que votre volonté est plus forte que tout, vous continuez à marcher sans trop vous en rendre compte, soudain vous êtes sorti de votre état zombiesque par un cliquetis au loin, souvent signe annonciateur qu'un Serket n'est pas loin. Alors vous vous précipitez derrière les dunes en espérant qu'ils ne vous ait pas remarqué, parce qu'un Serket voulait dire qu'une bonne dizaine de ses créatures dangereuses était dans le coin. Et si par malheur vous êtes repéré par cette bestiole, alors croyez moi vous devriez courir le plus vite possible. S'il vous attrape vous êtes certain d'y passer. Ou alors vous avez la force de le terrasser. Moi à sept ans... J'ai préféré courir. Même si j'étais capable d'utiliser la magie, je n'avais pas encore la force pour pourfendre les créatures du désert. La bonne nouvelle pour moi fut de savoir que généralement ces bêtes traînaient près des tombeaux car beaucoup de pilleurs passaient dans les environs, leur nourriture venait d'elle même entre leurs pinces. Que demander de plus ?

Je filais alors aussi vite que je le pouvais avec mes petites jambes de gosse jusqu'au tombeau que m'avait indiqué Seishin. Je savais qu'il l'avait scellé pour les bêtes du désert afin qu'elles ne viennent pas tourmenter les morts. Une fois le seuil des ruines passé, un mur violacé transparent bloqua l'avancé des arachnides. Je les regardai alors et prit d'un excès de confiance je leur tirai la langue... NE VOUS MOQUEZ PAS ! Je n'avais que sept ans...

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Troisième partie : Les débuts d'un protecteur mortuaire.

Mon épreuve ne faisait que commencer. Vous pensiez vraiment qu'il me suffirait d'arriver devant le tombeau pour réécrire le sceau ? Non, c'est beaucoup plus chiant que ça. Il fallait se rendre à l'endroit où le roi était enterré, au centre du mausolée. Et pour se faire, il fallait passer tous les pièges et toutes les énigmes sur le chemin. A peine avais-je fais trois pas qu'une boule de feu sortit du mur et tenta de m'engloutir. D'un réflexe surhumain je me jettai en avant étant seulement touché par le souffle de l'explosion je ne m'en sortais qu'avec des égratignures. Des serpents qui tombaient du plafonds, des herses, des haches flottantes, des statues mobiles. Il y avait tous les éléments d'un tombeau bien gardé et qui pouvait finir à la moindre erreur en mon tombeau également. Après avoir avancer de quelques salles et échappé à chaque fois de justesse aux pièges plus fourbes et mortels les uns que les autres, je m'asseyais sous une torche où voltigent une dizaines de papillons noirs. Je passais ma main au milieu de l'essaim, et ceux-ci se mirent à tourner autour de moi. Je finissai de souffler et repris ma route.

Les papillons avaient continué de me suivre, même après mon départ de la salle. Cela me paraissait étrange mais je me contentai de sourire et de continuer mon périple. Mais il s'avéra que cette nouvelle association fut bénéfique. En effet, les insectes semblaient m'indiquer les endroits où étaient posés les sceaux et les pièges. Ce qui me permit d'arriver jusqu'à la salle de l'épreuve sans activer de nouveaux problèmes. Je remerciais mes compagnons et tentais de décrypter l'épreuve.

« Cette Statue représente l'empereur, voue lui le respect qu'il mérite et il veillera à ce que ton sort ne soit pas funeste. »

Je lisai à haute voix. Et lorsque j’eus finis de lire l'inscription sur la tablette, la statue qui était dans le coin de la pièce s'était avancée vers moi, une lance de pierre pointée vers moi. Je dois vous avouer qu'à ce moment là... Je ne rigolais plus beaucoup. Les bruits de son épaule rocailleuse m'avait fait comprendre que son coup allait partir, je sautais alors sur le côté pour éviter l'attaque, il continuait en balayant avec son arme, j’avais à peine le temps de me baisser qu'il revenait déjà avec l'extrémité du bâton pour me faucher les jambes, il continuait ses offensives répétées pendant que moi je roulais lamentablement au sol pour échapper de peu aux blessures mortelles. Mais à ce rythme, tout ceci deviendrait bien vain, je m'épuisais dans des esquives foireuses tandis que, toute de pierre comme était cette sorcellerie, elle ne risquait pas de tomber de fatigue.

Dans le même temps je réfléchissais à ce que disait l'énoncé qui avait réveillé cette chose. Mais à sept ans il me manquait encore quelques connaissances élémentaires. Surtout perdu dans un désert. Alors que je me perdais dans mes pensées je ne vis un coup partir que trop tard, me blessant à la jambe. Instinctivement je tombai, genou à terre, tête vers le bas regardant ma plaie. C'est alors que la statue s'arrêta. Je ne sais ni comment ni pourquoi, mais j'avais visiblement complété cette épreuve. Le guerrier de pierre se déplaça ensuite au centre de la pièce et planta sa lance dans un petit trou. La tablette où était gravée l'énigme coulissa sur le côté et laissa apparaître une nouvelle inscription. Et ma blessure fut également soignée par une force invisible. Je me contentais juste de remercier bouche bée cette force surnaturel.

« L'empereur accorde aux valeureux guerriers l'acquisition de l'un de ses biens. Celui-ci gardera désormais un œil sur vous. Que les sables d'Igaï vous porte chance. »

J'eus à peine le temps de lire que le mur se scinda en deux, laissant une vue sur une nouvelle pièce plus magnifique que celle que j'avais pu traverser jusque là. De l'or décorait les murs, et reflétait d'une vive couleur la lumière des torches. Et au milieu, un cercueil tout aussi doré, un cercle magique dessus, les caractères étaient partiellement effacés. Je me suis approché, me suis concentré et une lueur dorée apparut au bout de mon index, je réécrivais le sceau et m’apprêtais à sortir quand je me rappelai l'inscription. J'ai le droit à un cadeau. Je regardais autours de moi et fut attiré par une petite baguette couronnée par une pierre rouge. On pouvait voir dans cette pierre une espèce de fluide qui était en mouvement constant. La tige finissait en pointe, comme un petit pieu. Je l'aimais bien. Alors je l'ai prise. Je me suis replacé devant la tombe et j'ai remercié le roi pour m'avoir laissé prendre un objet. Je suis ensuite retourné sur mes pas. Arrivé à mi chemin, je me stoppai net quand j'entendis des voix résonner au fond du couloir.

Seishin m'avait expliqué que lorsque je réécrirais le sceau, celui-ci disparaîtrait momentanément et deviendrait plus facile d'accès pour ceux qui en avaient après les trésors et les secrets que renferment les corps de leurs ancêtres. Mon devoir, en tant que fils du gardien des morts, était de protéger cette tombe. Je me stoppai alors au beau milieu du couloir, de façon bien visible et je me mis à crier de ma petite voix enfantine.

- Vous n'avez pas le droit d'être ici ! Partez ou vous mourrez !

Les voix se turent, remplacées par des rires moqueurs.

-Ahah très marrant gamin ! Tu t'es perdu ? Laisse nous te raccompagner vers la sortie. Me répondit le plus trapu des trois.

Même s’ils étaient adultes, je savais que je pourrais les vaincre en étant plus malin qu'eux. Par exemple en utilisant les pièges du temple. Je jouais alors le rôle du gamin perdu. Le trapu ordonna au plus niais d'entre eux de me raccompagner à la sortie pendant qu'il continuerait leur descente aux enfers. Les papillons semblaient être devenu plus frénétiques. Je les regardais curieusement, me demandant ce que leur danse pouvait signifier. Aucune explication logique ne me venait à l'époque. Je me contentais de suivre cet homme naïf qui pensait que je le suivais pour sortir d'ici. J'attendis que l'on s'éloigne assez et fit semblant de tomber en faisant glisser mon nouvel acquis sur un cercle qui était caché ici. L'homme se retourna vers moi et pesta :

-Dépêche-toi ! Je n'ai pas qu'ça à faire !

Je mimai la douleur, faisant croire que ma cheville était foulée. Et comme je me l'imaginais, il se revint vers moi pour me porter. Je lui fit signe que je voulais ma baguette. Il ronchonna mais con comme il était il s'y résigna. Marchant en plein dans le cercle magique, la pierre se souleva alors en pointe, l’empalant sans qu'il ait le temps de comprendre.

Je me relevais, récupérai ma baguette et enfermai rapidement le nouveau mort sous une masse de sable que j'avais pu généré grâce à ma magie de Slayer. C'était rudimentaire mais efficace. Je complétai le tout avec des sceaux basiques pour éloigner les démons, je fis un signe de respect envers lui et me dirigea de nouveau vers le fond du tombeau pour enterrer les deux autres profanateurs.

J’avançais discrètement, en me cachant de la lumière des torches, et observais les deux hommes de loin. Ils semblaient savoir ce qu'ils faisaient, évitant avec brio les pièges qui avaient pourtant été soigneusement mis en place. Je ramassai un petit caillou que je lançai vers le fond de la salle pour qu'ils soient attirés vers la provenance du bruit. Le trapu envoya son collègue jeter un coup d’œil rapide. Je me dépêchais pendant qu'ils étaient séparés pour foncer sur le chef des pilleurs. Un boule de sable compact se forma enfermant mon poing, poing que j'abattis dans les parties molles. Tout trapu qu'il était, un coup pareil, il l'avait senti passer. Même avec ma frêle force d'enfant. L'autre se rendant compte du traquenard se grouilla de revenir vers moi, épée à la main. Toujours mon poing ensablé, je le jetai dans le vide vers le visage de mon nouvel adversaire. Le sable vola et aspergea le visage du pilleur. Je profitai de son aveuglement pour lui planter la pointe de ma baguette dans le genou. Il tomba immédiatement à terre, me rappelant la scène avec la statue. Je rigolai un instant pendant qu'il donnait des coups d'épée dans le vide et qu'il essayait de laver ses yeux du sable. Je donnais un coup de pieds dans les doigts de l'homme qui lâcha immédiatement l'épée.

Je m'approchais de lui en lui plantant mon arme dans la gorge et lui fit entendre ces derniers mots :

-Je vous avais prévenu...

Il n'en restait plus qu'un désormais. Il commençait à se relever se tenant les parties qui devait lui faire un mal de chien. Il fonça sur moi et me chargea, j’esquivai de justesse, enfin, je me pris tout de même son épaule dans les côtes. Mais encore une fois la volonté de survivre était assez forte pour que je me relève et que je commence à filer. Je courais vers la sortie, déclenchant volontairement les pièges pour ralentir mon poursuivant. Mais il était robuste et agile, rien à faire, je n'arrivais pas à le blesser assez pour l'immobiliser. La lumière de la sortie se montrait enfin et je continuais à courir. Enfin dehors, une ombre gigantesque me couvrit et le pilleur s'arrêta d'un coup. Je connaissais cette sensation. Seishin s'était déplacé pour punir les profanateurs.

Une voix rauque et caverneuse résonna dans le désert :

-Il ne reste plus que toi ?

Le dragon allongea son bras et attrapa l'homme qui était paralysé par la peur. Je ne pus que voir mon tuteur écraser le voleur entre ses griffes avant de m’effondrer moi même de fatigue.
Pendant ce périple, je n'avais pas beaucoup dormis et je n'avais ni bu ni mangé. Ma dernière pensée fut « je ne m'évanouis que maintenant », les récents événement m'avaient complètement fait oublier que je ne m'étais même pas occupé de mes besoins primaires. Et mon corps aussi l'avait oublié jusqu'à ce black out.

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Quatrième partie : déploie tes ailes !

Ayant réussi mon « test », Seishin a continué de m'élever et de m'enseigner l'art du pourfendeur des sables. J'ai développé mes capacités physiques, mes stratégies de combat devinrent plus élaborées et mes mouvements plus fluides. J’étais capable de vivres des semaines perdu au beau milieu du désert, sans nourriture et sans eau. Le sable ne me piquait plus les yeux, le soleil ne brûlait plus ma peau et je marchais pieds nus dans le sable en chantonnant. J'ai travaillé mes techniques de combat brutes. Ma manipulation du sable devint beaucoup plus complète, et lorsque je mangeais un bout de cette mer de sable, mes forces me revenaient et ma fatigue disparaissait. J'ai refermé de nombreux tombeaux et saccagé ceux qui étaient factices et qui ne servaient qu'à cacher les biens des riches. Parfois je me servais aussi, récupérant des petites babioles que je trouvais intéressantes. Les messagers noirs sont toujours non loin de moi... Les messagers noirs qu'est ce que c'est ? Ce sont les papillons avec lesquels j'ai noué un lien étrange dans le tombeau du roi ancien.

Seishin m'a parlé de mes origines. Si vous savez, j'en ai parlé dans la première partie de mon récit. Vous êtes sûr que vous m'écoutez ?

Où en étais-je... ? Ah ! Oui ! Seishin m'a parlé de mes origines, de comment j'ai atterri dans le désert. Je lui ai parlé de mon envie de découvrir la civilisation, de voire quel genre de personnes m'avaient ainsi abandonné. Et vous savez ce qu'il m'a répondu ? Bien sûr que c'est facile ! Il m'a dit :

-Et bien vas-y mon enfant, je t'ai enseigné tout ce que j'avais à t'offrir. Maintenant c'est à toi de faire grandir tes idéaux, tes pouvoirs et de grandir toi même. Vas ! Déploie tes ailes ! Et montre à ce monde ta splendeur et ta grandeur ! Ne laisse personne te marcher dessus ! Suis ta voie !

Difficile de ne pas tomber dans l'orgueil n'est ce pas ?

Cela fait quelque jours que je marche dans les rue d'Arrakis. J'ai appris beaucoup de chose que ce soit sur les habitudes de la civilisation ou sur l'actualité de ce monde. Je dois avouer ne pas être déçu d'avoir quitté le désert. Je continue d'apprendre des choses même en étant loin de mon instructeur. Si ce n'est pas beau. Par exemple la semaine dernière, j'ai joué aux cartes dans un pub. C'était difficile au début mais au final j'ai quand même battu les habitués.

Et la nourriture aussi... Que la civilisation me régale. Bien meilleure que la chaire de Scroforce ou de Cortil. J'ai une petite préférence pour le sucré-salé. Mais je n'ai rien contre la viande. J'ai goûté au plaisir de l'alcool. On ne m'avait pas prévenu que cela brûlait l'estomac si l'on en buvait de trop. J'ai bien retenue la leçon.

J'ai aussi entendu dire que le royaume était en guerre, en guerre contre les démons. Je pense être d'accord avec cette race pour dire que ce royaume est pourri jusqu'à la moelle. Accepter que des parents balancent leur fils dans le désert. Je compte quitter Arrakis, pour l'est du royaume. Mais avant ça j'ai une dernière chose à effectuer ici.

Je vous ai suivie pendant quelques jours, je me suis renseigné pour être sûr que vous étiez bien ceux avec qui je voulais discuter. Et ceux avec qui je voulais régler un petit quelque chose.

Jafar ? Sharaza ? Pourquoi vous transpirez ? J'ai bien grandi en dix huit ans non ? Vous n'êtes pas contents de me revoir ? Mon histoire ne vous a-t-elle pas plue ? Je me suis pourtant appliqué. Quel dommage... Mais la conclusion restera la même…

Messages : 11 Date d'inscription : 13/11/2016 Rang : B

Cinquième partie : Une destinée à accomplir.

-Je vais vous offrir le destin qui vous attend depuis tant d'années.

Je broie la pomme que je tiens dans mes mains d'un coup sec, les messagers s'affolent et dansent frénétiquement dans toute la pièce. J'attrape ma baguette et la plante droit dans le cœur de mon père. Ma mère crie à cause du mouvement soudain et de la chaise qui tombe bruyamment par terre.

Je regarde les papillons une seconde :

-Maintenant je sais ce que signifie leur danse. Cela signifie que la mort n'est pas loin.

Jafar meurt dans les quelques secondes qui suivent. Je me retourne vers ma mère et lui demande :

-Rappelle moi quelle est la suite de la prophétie déjà ?

Elle commence à pleurer, m' implorant pour que je la laisse en paix.

-Je n'ai pas entendu... Je l'attrape par le cou et la plaque férocement contre le mur. Quelle est la suite de la prophétie ?

Les battements de mon cœur s'accélèrent. Quelle est cette sensation qui me parcourt ? J'approche ma langue de son cou et lui lèche jusqu'à l'oreille. Elle n'arrête pas de geindre et de me supplier pendant qu'une chaleur nait dans le fond de mon ventre. Une folle excitation m'envahit.

-Dit-le !

Elle déglutit difficilement et me laisse enfin entendre ce que je lui demande depuis trois minutes :

-Tu commettras le péché de l'inceste... Ordure.. J'ai donné naissance à un démon !

Qui blâmait-elle au juste ? Cependant je devais m'affirmer. Elle m'avait à moitié désobéis.

-Tu en as trop dit ! Je lui colle une bonne gifle avant de lui arracher sa jolie robe.

L'excitation grimpe en flèche et ne semble avoir aucune limite. Mon corps frétille à la vue des généreuses forme de ma génitrice. Est-ce que cela compte quand même comme de l'inceste ? Elle ne m'a pas élevé comme une mère. Dois-je vraiment la considérer comme telle... ? On s'en moque ! Trop de questions inutiles. Je regarde ses yeux, déjà vides de toute émotion. Elle a enfin compris quel sort l'attendait et qu'il était inutile de tenter d'y échapper.

Je n'attends pas avant de profiter de sa chaire, ma main libre se ballade sur tout son corps. Imprimant le moindre détail de sa peau délicate et finit par lui arracher ce qui lui reste de vêtements. Les larmes coulent de ses yeux, pendant que moi je me découvre une nouvelle émotion, une chose exquise dont je ne pouvais déjà plus me passer.

Je continue d'abuser de Sharaza, savourant toute les parcelles de son corps. Pendant que l'âme de celle-ci se brise à chaque nouveau coup de bassin. Une fois que j'ai fini avec elle, elle est plus morte que vive. Son esprit en miette, elle ne bouge pas d'un pouce lorsque je me retire. Seules les larmes continuent de couler le long de ses joues. Et moi ? Pas une once de remords. Au contraire, j'étais dans état un de béatitude.Est-ce cela que l'on appelle la paix intérieur ?

Je me rhabille, me retourne vers ma mère, je me penche vers elle et lui chuchote à l'oreille :

-Tu as assez souffert...

Un pieu de sable se forme autour de ma main, je transperce ainsi le cœur de Sharaza. Elle périt sur le coup. Maintenant mort, ils sont pardonnés de leur péché. Je leur offre un cercueil commun digne de ce nom. Tout de sable construit. Je m'empare de ma baguette et grave dans le sable des sceaux pour leur apporter la lumière sur leur voyage vers l'au-delà. Également, je décors de quelques motifs mortuaires leur tombe.

J'ai une dernière chose à accomplir avant de partir. Je sors du bâtiment par la fenêtre et rejoint une rue peu arpentée. Je traverse la ville afin de retrouver la truande qui a fait que mon enfance s'est passée dans le désert. J'en voulais à mes parents pour m'avoir abandonné, mais cette femme mérite la mort bien plus qu'eux. Combien de famille a-t-elle détruite pour ses mauvais présages ?

Je m'infiltre dans la demeure de la voyante et je l'attend sur son divan. Allongé à mon aise. Repensant à cette sensation que j'avais ressenti et que je ressentais encore dans de moindres mesures, encore maintenant. Je devais absolument revivre cela. Je pensais à faire subir le même sort à ma proie mais je ressentais trop de haine envers elle pour faire quoi que de ce genre.

Une trentaine de minutes après mon entrée par effraction. La vieille dame se montra enfin.

-Salut la vieille ! Tu te souviens de moi ? Lui balançais-je poliment.

-Qu.. Qui êtes vous ? Que faites vous chez moi ?

Et bien non, elle ne se souvient pas de moi. Je lui rafraîchit alors la mémoire, en lui racontant le même récit que celui que j'ai raconté à mes parents avant qu'il ne découvre leur funeste sort. La même histoire mais en plus rapide. J'entends déjà les autorités se mouvoir dans toute la ville à la découverte du tombeau de sable que j'avais laissé. Je finis mon monologue sur ma vie et lui pose une simple question :

-Alors ? Tu l'avais vu ça dans tes divinations ? Charlatan.

Elle baisse les yeux, face à cette vérité.

-N'ais crainte, tu ne détruiras plus personne avec tes destinées bancales. Je ne t'en donnerai pas la chances.

Je m'approche de la voyante, et l’ensevelie vivante sous un torrent de sable. Je n'ai pas de temps à perdre à la tuer puis à l'enterrer. Je fais les deux en même temps. C’est plus rapide. Et comme compensation, je laisse une pièce d'or sur sa tombe. Cela suffirait amplement pour le voyage de celle-ci. Quant à mon voyage, il peut commencer maintenant. J'ai fait tous ce que j'avais à faire dans ces contrées. Il est temps que mes dons de guerriers servent une cause juste... Ou la mienne.

Messages : 11 Date d'inscription : 13/11/2016 Rang : B

Sixième partie : La luxure et le néant

Je suis désormais recherché en Arrakis. Heureusement le sable étant omniprésent et leur garde très « habile » je peux m'échapper de la ville très simplement. D'après mes renseignements, le mage noir Zeleph voulait conquérir le monde. Cette idée me plait. En tant que fils de dragon, asseoir mon pouvoir sur le monde est une chose agréable. Je décide alors de rejoindre l'Est de Fiore. Ainsi je pourrais me rapprocher de ceux qui souhaitent la disparition du monde tel qu'on le connaît. Tout comme je le souhaite aussi. Quel monde jette les enfants dans le désert ? Certainement pas un monde idéal.

La route sera longue mais je l'arpenterai tout de même. Le premier défi sera de rejoindre le camps de Zeleph sans se faire arrêter pour les crimes que j'ai commis en Igaï et ceux que je commettrais probablement durant mon voyage. Je décide de passer par Crocus afin d'éviter de devoir traverser la Déchirure. Je n'ai pas spécialement envie de finir rôti. A la première ville que je rejoins, je cherche un endroit que la civilisation appelle « maison close ». Il paraît que dans ce genre d'endroit on peut s'amuser avec les femmes. Je voulais faire resurgir ce sentiment de bien être ultime que j'ai pu ressentir avec Sharaza.

Une fois arrivé dans le bâtiment où un timide vieil homme me guide lorsque je lui décris ce que je recherche, je demande nonchalamment une demoiselle. Le gérant un peu décontenancé trouve que je suis trop jeune pour me trouver dans un lieu comme celui-ci. Au même moment, je peux apercevoir à travers la porte entrouverte derrière le comptoir une délicieuse créature, aux formes timides mais harmonieuses, passer. Sans faire attention à l'homme qui me demandait de quitter son établissement j'indique que c'est celle-ci que je veux. Je sens déjà une force s'éveiller dans mon corps... Oui cette force là...

-Gamin ! Pars sur le champs ou j'appelle la garde.

Agacé par ce gêneur de tourner en rond, je sors ma baguette et lui colle la pointe sur la gorge en montant sur le comptoir :

-Tu es sûr de vouloir faire ça ? Tu y perdrais plus que moi. Allez mon vieux ! Sois pas mauvais bougre et partage ta marchandise ! Lui dis je avec mon air le plus « sympathique » et en pointant du doigt la pièce derrière lui qui cachait un fabuleux trésor.

Il déglutit, transpire et plie devant ma folie. Je lui laisse un paquet de Jewels que j'ai dérobé chez la voyante. Quoi ? Elle ne s'en servira plus là où elle est ! Je lui laisse donc un petit peu de pognon avant de partir donner à mon corps ce qu'il réclame en hurlant. J'ouvre la porte bruyamment et tombe sur un harem de jeunes demoiselles toutes prêtent à me recevoir. La puissance qui s'était emparée de moi la dernière fois resurgit alors, encore plus forte. Je réfléchis un instant et sans même demander je considère qu'elles sont toutes miennes. Je ne peux choisir et mon corps les réclame toutes.

…

.

.

.

J'ai profité de toutes ces filles et, sans me vanter, elles ont bien profité aussi. J'ai découvert de nouvelles façons de mener ce genre de bataille. Mais cette force qui m'habite n'est toujours pas rassasié, elle s'est endormi mais je sais qu'elle se réveillera très vite. Et ce n'est pas pour me déplaire. Je me prélasse dehors sur un petit balcon. L'une des filles avec qui j'ai passé la soirée m'a proposé du tabac. Il paraît que cette substance aide à se détendre après de tels exercices. Je prend donc le support et inspire par le tuyau prévu à cet effet. Je tousse presque à en cracher mes poumons pendant qu'elle rigole. Elle me reprend l'objet et me montre comment s'en servir. Après quelques secondes, je sais fumer et je passe le reste de la nuit avec cette femme qui semble s'être attaché à moi... Elle ne se fera que du mal mais ce n'est pas mon problème. J’attends le levé du jour et je reprends mon périple. Je ne la réveille même pas et ne lui dis pas au revoir. Elle découvrira par elle même son erreur.

Je quitte cette petite ville est continue mon voyage. Je finis enfin par arriver à Crocus, d’où je me dirige vers Thaléia. Cette ville serait réputée pour abriter de nombreuses femmes désirant se faire secouer l'abricot. Je ne me fais pas prier pour ajouter cette ville à mon parcours. Mais depuis ma folle nuit dans cette maison-close, ma soif de chaire et de plus en plus éveillée et en devient douloureuse. Mais ayant quitté la ville, je dois la supporter. Je suis capable de survivre sans manger pendant des jours. Je dois bien pouvoir me passer de ça pendant un jours ou deux... C'est ce que je me disais mais j'apprends à mes dépends que cette douleur devenait de plus en plus forte à chaque heure où je laisse cette soif non étanchée.

Alors que je marche difficilement, fatigué de lutter contre cette force intérieur qui me dépasse, je tombe sur un couple. Mon regard se pose sur la jeune femme, loin d'être repoussante. Je m'approche d'elle, je respire difficilement. Ils sont d'abord effrayés, puis inquiétés de mon état. Il me demande s'ils peuvent m'aider. Je lève le regard vers la demoiselle :

-Je... Veux... Ton... Corps...

Leurs regards changent complètement passant de l'inquiétude au dégoût. Ils reculent de quelques pas et me disent que je suis complètement fou.

Je me rapproche encore de la fille qui commence sérieusement à paniquer. Son copain pris d'un élan d'héroïsme me colle son poing dans le visage et m'ordonne de les laisser tranquilles et de ne pas s'approcher de sa compagne. L'ombre qui se cachait au fond de moi et qui désirait cet ébat charnel en dépit de tout se réveille. Le pauvre jeune homme se retrouve fort déçu lorsque je lui saute dessus et que de mes griffes draconiennes je le déchires en lambeaux. Une fois certain que le jeune homme est mort je me relève, couvert de sang, et m'approche de la veuve.

-A table !

Ma luxure est devenue folle de joie, elle se gave de manière disproportionné de la demoiselle non consentante. Non consentante mais son corps semblait tout à fait ravi que je sois la pour lui. Pendant deux longues heures je me délecte d'elle, tout comme je l’ai fait avec ma génitrice, son esprit finit par rompre, lui ôtant tout envie de résister.

…

.

.

.

.

De nouveau elle dort. Pour combien de temps ? Je ne peux le prédire mais je peux enfin reprendre la route en pleine possession de mes moyens. J'ai envoyé la demoiselle rejoindre son époux et les ais tout les deux enterrés et scellés. Désormais mon voyage se résume à de nombreux arrêts pour assouvir Lust, c'est comme ça que j'ai appelé cette partie de moi. Ainsi je courtise, profite, et abuse des femmes qui passent à ma portée aux mauvais moments. Je vais arrêté de compter les victimes. Et je n'en n'ai que faire. J'ai accepté cette partie de moi, à présent.

Au terme de ce voyage, j'arrive à Ecarlatryon, une ville fort sympathique où je n’ai plus à fuir les gardes du royaume de Fiore. Je peux désormais laisser Lust en liberté sans que cela me soit reproché. Pourquoi ? Parce que je suis l'incarnation du péché de la Luxure et que Kieran Aiceak, qui me l'a fait comprendre, compte désormais sur moi pour l'aider à purifier ce monde des hommes corrompus par la civilisation.

Salut toi, alors je crois bien que je suis abonnée à toi mon cher ami. Very Happy

COMMENÇONS !

Magie :

« dans lesquels vivent, ceux » - pas de virgules :v

Mais à part ça, rien d’bien grave. D’ailleurs, Demon Sealing Magic est uniquement contre des démons, donc précise bien. :v

Physique :

« foulé le pieds de nombreuse ruines et s'est servi dans les réserves personnelles que pouvaient cacher certain riches dans de faux tombeaux. » - nombreuses*, certains*

« il porte fièrement son collier en or et ses deux bracelet également forger dans le même métal. » - bracelets* puisqu’il en a deux c’est du pluriel, puis forgés* aussi.

Sinon, il serait utile de décrire ses traits faciaux ainsi que sa pilosité. Même s’il en pas et puis je chigogne un peu. :v Sinon ça va, bonne description.

Psychologie :

« où accompagné de charmante jeune dame qu'il courtise... » ; « de profiter de ses sujets féminin » ; « ne doivent plus être gêné » - pluriel !

« qui aurait pourtant échappée » - enlève le “e”

« lui a toujours indiquer. » - indiqué*

« le déranger pendant ces jeux charnels » - possessif, ses*

Malgré ces quelques fautes, ça va. Question time ! Son degré de loyauté ? Ses peurs ? Un opinion de soi ?

Histoire :

« une telle puissance c'était elle déplacée pour un bambin » - s’était-elle*

« Et le jour de mes sept ans, il m'envoya dans le désert.[...] Le jour de mes sept ans, j'étais de nouveau seul dans le désert » - répétition inutile je suppose.

« une bonne dizaine de ses créatures dangereuses était dans le coin » - ces* étaient*

« Leur nourriture venait d'elle même. » Je n’ai pas compris ?

« (<== C’est la même chose) » - évite les “HS” inutiles :v

« j'étais dans état de béatitude » - Yoda ne commence pas.

« J'ai fait tout » - fais*

« Je suis désormais rechercher en Arrakis. » - recherché*

« le mage noir Zeleph voulait faire conquérir le monde. » - à qui ? x)

« Thaélia » - Thaléia*

« lui autant tout envie de résister. » - ôtant, du verbe ôter, qui signifie retirer x)

Voilà, je n’ai pas souligné les erreurs de temps mais il y en a, du passé, du futur. Bref tu t’emmêles un peu les pinceaux !

Bilan.

En tout, c’est franchement pas mal, mais bizarrement… Dans la partie Psycho’ tu ne parles pas de “Lust”. Pas vraiment du moins. Sinon c’est nickel, j’ai remarqué la petite référence au dieu d’Hidan c’est pas mal. Quelques fautes d’orthographes mais ce n’est pas tellement dérangeant et n'envahit pas la lecture ! De l’inattention par-ci par-là, mais en général c’est pas mal du tout.

Je te donnerai ton EP et ton Rang lorsque tu auras corrigé tout cela.

#Alababouz.

Messages : 11 Date d'inscription : 13/11/2016 Rang : B

Up !
C'est corrigé. Du mieux que j'ai pu en tout cas.

Nickel Jaja', aller hop.

Tu es validé en tant que Péché de la Luxure de Nether Impact au Rang B à 2200 EP.
(donc tu déverrouille aussi ton surnom, youhou !)

» Demande de mission - Jashin et Alabaster
» [FINI] Retrouvailles - PV Hadence & Circurse
» [FINI] Les premiers pas d'un enfant ne valent pas ceux d'un adulte [Hadence - Alabaster]
» Faussaire, imitateur, trompeur, appelez moi comme vous le voulez [Fini]

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