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 La manipulation est la maîtresse de toutes les unions. [PV : Sue Ly’Durahal.]

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Antho Mercer///
Antho Mercer
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Date d'inscription : 07/11/2015
Rang : C


Caractéristiques du Mage
Magie/Malédiction: Black Dust
Magie Secondaire:
Progression:
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MessageSujet: La manipulation est la maîtresse de toutes les unions. [PV : Sue Ly’Durahal.] La manipulation est la maîtresse de toutes les unions. [PV : Sue Ly’Durahal.]   EmptyMar 22 Mar - 15:26



En territoire ennemi, il faut savoir se faire des alliés tout en gardant en tête qu'ils ne le sont pas vraiment. Rien de bien compliqué, en théorie.


Une longue cape à capuche jaunasse parsemée de tâches brunâtres le recouvrait. Son visage était caché dans l’ombre de son vêtement, seuls ses yeux rouges perçaient l’obscurité. Cette même couleur qui s’élevait aux cieux des Cramoisies. Antho avait eu vent de la présence d’un malfrat crapuleux aux limites de la ville abritant Nether Impact : Ecarlatryon. Cette cité de cauchemar et de folie, prisonnière des déments et des puissants… Le possédé resserra son pardessus, de peur qu’il dévoile trop tôt l’armure légère qu’il dissimulait. En tant que militaire, il avait bien entendu accès à ce genre d’équipement, car ce n’était trois fois rien. Un peu de cuir, de maille, de ferraille… Le juste nécessaire pour partir au combat tout en étant plus ou moins camouflé. Habillé comme il l’était, il ressemblait à un vagabond et c’est ce qu’il voulait. Sa rapière était posée à la verticale, dans son dos, sous son armure, de sorte à ce qu’on ne la voie guère… Même si cela gênera le blondin un peu plus tard… Lorsqu’il devra s’en servir. Ceci semblait inévitable. Malgré toute l’intelligence qu’il croyait posséder, les issues amenaient toutes au moins à un combat. En chemin, il ruminait les jours précédents cette longue marche, épuisante, fatigante, ennuyante… Alors qu’au loin se dessinaient les contours des premiers bâtiments d’Ecarlatryon. Ce n’était qu’un énorme monstre de pierre et de feu.


Récemment, un nouvel ambassadeur avait pris les commandes de sa guilde. Il avait assisté au discours de ce dernier, un discours empreint de patriotisme, d’hypocrisie et d’évidences. Antho l’avait écouté sans enthousiasme, à peine en garde à vous, son salut n’était pas parfait bien qu’acceptable, en fait, il s’en fichait à ce moment-là. Jin n’arrêtait pas de tourner en dérision chacune des paroles de ce « The Wolf ». Ce fut son plus grand combat : éviter de sourire à cause des dires de son démon. Bien entendu, à la fin de ce calvaire, le possédé salua le plus poliment possible ce nouveau maître avant de repartir à son entraînement quotidien. Il ne savait que penser de lui… Mais, pour l’heure, il ne craignait qu’une unique chose : que le chemin de Sky Stand prenne une autre direction. Car, en écoutant cet homme, l’on pouvait remarquer une hargne à peine modérée envers le Pacte Écarlate et les démons de Zeref. Certes, cela était au mieux compréhensible, néanmoins, une violence inquiétante en émanait également… Nepheris, elle, savait au moins mieux utiliser les mots que ce parvenu… Tout cela n’était pas de son ressort, toutefois, réfléchir comme ça là-dessus l’étonna. Depuis quand était-il intéressé par cette organisation ? Par son avenir ? Son rôle de militaire lui tenait très à cœur… non, cela était parfait. Plus il semblait impliqué, mieux il trompait son monde.
 

Tu entres dans cette infâme cité. Sois prudent, Antho. Dit Kiryoken d’un ton presque inquiet.



Je le suis toujours, même si, parfois, cela ne se remarque pas… Jin. Murmura-t-il d’une voix à peine audible.


Enfin… Les bâtisses sombres, parfaitement en rang, aux fenêtres éclairées de pourpre s’étalaient sur ses flancs… Le vent balayait la poussière du sol en décrivant une spirale gracieuse. Une petite note de poésie dans cette poubelle immense. Son habit ample vibrait à cause des brises plus ou moins chaudes tandis qu’il baissait la tête comme tout bon nouvel arrivant au sein de cet enfer. Une sensation oppressante était omniprésente, l’air était lourd et les habitants avaient peur. Cette émotion se ressentait partout… Sur les murs noirs craquelés, sur les pavés sales abîmés… Dans les yeux des hommes et des femmes apeurés… Dans l’atmosphère, tout simplement. La Mort pouvait autant se trouver à quelques pas, qu’au coin de chaque rue, qu’au milieu des ruelles miteuses.  Les sens du Capitaine étaient en alerte, chaque bruit, chaque parole, chaque changement de vent… Il le ressentait. Son visage bougeait fébrilement à droite, à gauche, en bas, en arrière… Pourtant, son souffle et son rythme cardiaque ne s’affolaient pas. Il les contrôlait à la perfection. L’endroit possédait une impression de danger, néanmoins, pour l’instant, il n’y en avait guère de mortel. Après quelques minutes de vagabondage, Antho vit des figures différentes des badauds effrayés. Celles-ci étaient plus confiantes, plus démentes. Peut-être des personnes dont il fallait grandement se méfier.


Le blondin se rapprochait du centre, si ses souvenirs étaient bons – et ils le sont toujours –, il allait croiser une statue dans une poignée de secondes. Comme il le pensait ; il rejoignit ladite statue représentant un mort-vivant encapuchonné. Sa grandeur écraserait n’importe quel humain et les terrifierait tout autant. Manque de chance pour cette dernière, Antho n’était pas humain, ou en tout cas, pas entièrement. Tout en évitant de culbuter tel ou tel citoyen, il se fraya un chemin jusqu’à la porte de ce qui ressemblait à une taverne. Il l’ouvrit dans un grincement déplaisant puis s’attira tous les regards des habitués du lieu. Les tables étaient placées de manière chaotique, le sol paraissait peint de sang tout autant que les murs et le plafond. Une odeur méphitique planait dans la salle, elle mélangeait la sueur, la crasse et l’alcool d’une façon bien singulière. N’importe qui aurait été en proie à un haut-le-cœur, le possédé n’était pas n’importe qui. Il avait vu, senti et touché des choses affreuses, nauséabondes et désagréables dans sa vie. Donc, d’une démarche faussement méfiante, il s’avança jusqu’au comptoir puis s’assit sur un tabouret. Là, il croisa les bras, les posa sur le meuble en commandant de l’eau fraîche. Le barman faillit éclater de rire, mais sous le silence gênant d’Antho, il se ravisa et alla chercher cette boisson plutôt rare dans ce genre de bâtisse de débauche.


L’agitation de cette cage à soûlards ne faisait qu’augmenter et, dans peu de temps, l’on finirait par interpeller le Capitaine. Il s’en doutait. Il l’espérait. En jubilant sur ce possible événement, son verre arriva rempli à ras-bord. D’un geste de la tête et à l’aide de quelques piécettes, il remercia puis paya le tavernier. Glou, glou, glou. Pourquoi avoir choisi un tel breuvage ? Car le protée, lui qui ressent une haine incommensurable envers toute création de ce monde… Ressent aussi une amertume effarante qui, malheureusement, l’empêche de savourer le goût des choses…  Il s’est donc tourné vers un liquide sans saveur pour éviter de boire quelque chose qui aurait le goût du sable ainsi que celui de la poussière. De plus, dans ce nid d’ivrognes, quoi de mieux pour attirer l’attention que ce choix bien étrange ? Après tout, il marchait sur le sol de la ville la plus dangereuse de Fiore pour attraper un scélérat. Les relents environnants dansaient sans harmonie à ses narines, ils lui faisaient visualiser une sorte de ballet où chaque pas était exécuté trop tôt, trop tard ou maladroitement. Ce genre de spectacle qui vous ennui plus qu’autre chose. Ses réflexions le firent soupirer d’exaspération, tandis que ses yeux tentaient en vain de rester concentrer sur son eau. Encore une fois, il réajusta son vêtement ample et sa capuche, amplifiant son allure d’homme errant et méfiant.
 

Hé, toi, l'étranger ! L’interpella une voix rauque.



Bien, ça arrive, je commençais à m’ennuyer. Pensa-t-il un peu distraitement.


L’énergumène s’approchait en bousculant quiconque se trouvait sur sa route. Impeccable… en faisant cela, il requérait davantage l’attention des individus présents. Cependant, le Capitaine resta sourd à l’appel du gueulard. Doucement, avec une force très modérée, il faisait tournoyer sa boisson ressemblant maintenant à un tourbillon minuscule. Puis quand le gros costaud fut à quelques mètres, il but cul-sec ce qui restait dans son verre, de peur qu’il ne soit renversé dans le futur… À présent, le souffle chaud et malodorant de ce gars agressait l’habit du possédé. Faisant mine de comprendre qu’il lui adressait la parole, il se retourna, le visage encore légèrement baissé. En ayant entreprit cette action, il avait pu entrevoir qui lui faisait face. Un grand homme barbu, bien qu’il  devait être deux ou trois centimètres plus petit qu’Antho, roux aux cheveux négligemment attachés et aux yeux verts globuleux injectés de sang. Ses habits noir et rouge déchirés avaient laissé déborder ses muscles saillants et mal proportionnés. Ce devait être un ecaraltryen fou, un de ceux dont il fallait éviter le chemin. Alors que ce dernier lui parlait d’une manière mi-agressive mi-incohérente, le blondin imaginait déjà un plan d’action quant au possible combat qui pourrait découler de cette discussion. En soi, ce n’était qu’un grand gaillard éméché et stupide, rien de vraiment insurmontable.


Black Arcane. Murmura-t-il avant de penser : Black Voice.

 

… Et tout ça pour dire que, hic,  je n’aime pas les nouveaux aux, hic, airs mystérieux… Alors dégage de ma taverne !


Au même moment, il arma son poing gauche en arrière puis s’apprêta à l’abattre sur le crâne d’Antho ! Les gens d’ici s’énervaient pour rien… Quelle constatation navrante. L’encapuchonné aux yeux rouges leva la tête et paralysa une poignée de secondes ce rustre de son regard glacial. Ses iris brillaient d’un éclat morbide comme s’ils étaient faits d’un rubis maudit. Le plus inquiétant était sans doute son visage, toujours plongé dans la pénombre malgré l’éclairage de l’établissement. Sa peau était noire comme l’onyx, un petit tour de passe-passe réalisé grâce à son rudiment en magie de l’ombre. Même les déments pouvaient ressentir la peur… Intéressant. Ainsi, d’un flegme étonnant, le possédé mit pieds à terre puis passa devant la brute avant de prendre la parole d’un ton métallique.




Je suis à la recherche d’un certain : « Frisé » ! Il semblerait qu’il côtoie ce genre d’endroit plus ou moins fréquemment. Il écarta les bras d’une façon théâtrale. D’après ce que j’ai pu entendre de lui, c’est un personnage intéressant s’occupant de trafics ainsi que de sales boulots en tout genre. Il rabaissa ses bras pour les croiser. Et il se trouve que je suis libre et que cette perspective me plaît.

© By Halloween sur Never-Utopia

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